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Au contrôle laitier, les alpines mènent la danse

Les résultats caprins 2017 du contrôle laitier donnent une production moyenne de 953 kilos par chèvre.

En 2017, les alpines représentaient 58 % des lactations enregistrées au contrôle laitier. © D. Hardy
En 2017, les alpines représentaient 58 % des lactations enregistrées au contrôle laitier.
© D. Hardy

En 2017, ce sont près de 380 000 chèvres, réparties dans 1 465 troupeaux, qui sont inscrites au contrôle laitier. Parmi cet effectif, les Alpines et les Saanens représentent près de 97 % des lactations totales. Le contrôle laitier comptabilise notamment 145 000 Alpines, 98 000 Saanens, 6 740 croisées et 470 Poitevines. La production laitière brute moyenne par chèvre est en légère augmentation puisqu’elle s’établit à 953 kg par chèvre, soit quatre kilos de plus que l’année passée. Les taux butyreux et protéiques, eux, se stabilisent respectivement à 37 et 33 g/kg, après une progression notable en 2016. Au niveau des races, sur une base de référence de 250 jours de lactation, les Alpines produisent en moyenne 789 kg de lait avec des taux butyreux et protéiques moyens de 37,2 et 32,9 g/kg, elles apparaissent comme les plus grosses productrices et elles détiennent également le taux protéique le plus élevé. Le taux butyreux moyen le plus élevé est détenu par les chèvres du Rove, avec 45,2 g/kg. Les Saanens, sur la même référence de 250 jours de lactation, produisent en moyenne 784 kg de lait, avec des taux butyreux et protéique de 35,7 et 31,8 g/kg. Les chèvres poitevines, sur une lactation de référence de 230 jours, produisent en moyenne 479 kg de lait, avec des taux butyreux et protéiques de 34,1 et 30,1 g/kg. Au niveau du territoire français, le département des Deux-Sèvres comptabilise 203 troupeaux et 53 600 lactations sur l’année 2017, ce qui le place sans conteste comme le premier département caprin de France.

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