Le matériel de Capr'inov
Afimilk : Compteur à lait
Le fabricant israélien Afimilk mettra en avant son compteur à lait homologué AfiFree 155 qui mesure la production laitière et la conductivité électrique du lait. À partir de ces mesures, un algorithme alerte sur le risque de mammites. La mesure de la production pilote, elle, l’arrêt de la traite quand le débit du lait diminue. Pendant la traite, un affichage électronique indique le numéro de l’animal, les données animales, les codes de santé ou une alerte en cas de mauvais décrochages. Avec des antennes de lecture de boucle électronique, la production laitière est enregistrée pour chaque animal et envoyé au logiciel de gestion de troupeau AfiShepherd.
SAC : Nouveau faisceau trayeur et bras d’aide au branchement.
SAC présente son nouveau faisceau trayeur Handyflow 2 ainsi qu’un nouveau manchon en silicone. L’ensemble est maniable et la bague en inox en partie supérieure assure sa tenue. Pour le confort du trayeur, SAC a développé un nouveau système de bras qui présente le faisceau trayeur et enclenche le vide de traite de façon automatique sur son roto. Le bras suit le mouvement des animaux et s’adapte à leur taille. Toutes les trois secondes une nouvelle chèvre peut-être branchée et les faisceaux sont automatiquement retirés. Si une chèvre n’est pas finie de traire, un deuxième tour est possible.
Boumatic : Nouveau faisceau de traite
BouMatic présentera en exclusivité son nouveau faisceau de traite CapriMax. Ce faisceau intègre un concept de traite novateur faisant appel à plusieurs solutions techniques brevetées. L’absence de restrictions dans le flux de lait ainsi que la stabilité du vide assurent une vitesse et une qualité de traite inégalée. Le faisceau assure un bon débit mais sans reflux de lait après la dépose. Un système anti-retour de lait en fin de traite assure la propreté de l’installation en ligne haute. La conception compacte, simple et robuste permet d’obtenir une bonne ergonomie pour le trayeur et un bon positionnement sur la mamelle.
Pectofeed : Piège à mouche
Fly Buster est un piège à mouche contenant un appât uniquement composé d’ingrédients alimentaires, d’où son utilisation possible en bio. Cet appât liquide contient des levures qui, en fermentant, produisent des arômes puissamment attractifs pour les mouches. Constitué d’un seau avec huit entrées (cônes anti-retour), le piège est muni d’un couvercle transparent qui laisse entrer la lumière et permet un réchauffement plus rapide de l’appât. Les pièges fonctionnent bien à une température extérieure d’au moins 25 °C. Toujours placés à l’extérieur, à au moins 10 mètres des bâtiments, ils doivent être répartis tous les 15 mètres pour un résultat optimal.
Durepaire : Une litière pour la nurserie
Spécialisé dans les litières depuis bientôt 20 ans, Durepaire présentera le Cabri’lit qui a pour objectif de créer un environnement sain et sec pour toute la période lactée des chevreaux. Ces granulés de 6 mm sont composés de pailles hachées finement et d’huiles essentielles. Lors de sa fabrication, le Cabri’lit est chauffé à plus de 80 °C et hygiénisé lors de la granulation. Les granulés se délitent en contact avec l’eau, l’urine ou le lait de la louve. Ils peuvent absorber jusqu’à sept fois son poids en eau, soit deux fois plus que la paille en brins et trois fois plus que la sciure. Après avoir étalé une couche de 3 à 5 cm de granulé, l’éleveur épand une à deux fois par semaine quelques pelletés sur les zones souillées ou humides. La litière s’accumule pendant 65 jours en moyenne et jusqu’à 80 jours dans certains bâtiments. L’absence de besoin de curer les cases évite l’ouverture du bâtiment pour le passage du tracteur. Le Cabrilit est l’un des quatre vainqueurs Capr’I d’Or 2016.
Lasat : Un laboratoire pour le suivi sanitaire
Le Laboratoire d’analyses Sèvres Atlantique (Lasat) réalise le contrôle et le suivi sanitaire des cheptels de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne en partenariat avec le réseau des vétérinaires praticiens et les GDS. Le Lasat a récemment construit un nouveau plateau technique d’autopsie et de diagnostic sur son site de Champdeniers (Deux-Sèvres). Le laboratoire participe activement à la commission sanitaire régionale caprine et au réseau d’excellence caprine et conduit chaque année différentes études visant à l’amélioration du diagnostic dans les cheptels, en collaboration avec l’Omacap ou l’Anses. Les principaux sujets de travail en cours concernent les mycoplasmoses caprines, la paratuberculose et l’antibiorésistance en élevage.
Lallemand : Les écosystèmes microbiens des fourrages au rumen
Lallemand Animal Nutrition, spécialiste des levures et bactéries au service de l’agriculture, propose Yang, une association de souches de levures inactivées formulée pour renforcer les défenses naturelles des animaux. Des essais en chevrettes ont montré des lots plus homogènes avec une amélioration du gain moyen quotidien et une réduction des diarrhées). Pour la conservation des ensilages et des enrubannés, la gamme d’inoculants Lalsil permet de diminuer les pertes, préserver la valeur nutritionnelle, éviter les reprises de fermentations du silo et limiter le développement de moisissures, levures et bactéries indésirables. Enfin, le Levucell SC est une levure vivante, autorisée en tant qu’additif zootechnique en chèvre laitière depuis 2007, qui améliore l’efficacité alimentaire d’une ration tout en diminuant les risques d’acidoses.
Hipra : Vaccin Vimco pour prévenir les mammites
Les staphylocoques sont les principaux pathogènes responsables de mammites cliniques et subcliniques. Les mammites subcliniques ne s’expriment que par des niveaux élevés de cellules, des modifications de la mamelle et des pertes de production. Les études expérimentales et de terrain réalisées depuis le lancement en 2014 du vaccin Vimco contre les mammites à staphylocoques montrent une réduction de l’incidence clinique et de la sévérité des symptômes, une réduction des cellules associées et une réduction de l’excrétion de staphylocoques dans le lait. Une étude récente menée dans un élevage de 118 chèvres (la moitié vaccinée et l’autre moitié témoin) a chiffré une réduction de 30 % en moyenne des cellules sur les chèvres vaccinées corrélées à une augmentation de 9 % de la production par rapport aux chèvres non vaccinées.