Céréales et oléoprotéagineux bio : marché au ralenti dans l’attente de la nouvelle récolte
Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques exécutions.
Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques exécutions.

Les acheteurs sont plutôt couverts, autant en produits pour l’alimentation animale qu’humaine. Les silos sont prêts pour recevoir la nouvelle récolte, mais les prix de la récolte 2025 peinent à se fixer, selon les intérêts des partis, dans ce marché physique à dominante nationale. Les organismes stockeurs défendent l’intérêt de leurs fournisseurs, les agriculteurs, mis à mal par une campagne 2024 très douloureuse, en termes de rendements et de prix non suffisamment rémunérateurs, malgré les hausses. Alors que les tours de plaine laissent espérer pour l’instant une collecte satisfaisante, les acheteurs sont attentistes. Quelques ventes sont réalisées notamment en céréales fourragères, enregistrant des baisses sensibles.
Des utilisations en alimentation animale en hausse
Selon les derniers chiffres de FranceAgriMer, l’utilisation des céréales bio par les fabricants d’aliments pour animaux restent à la hausse, soit +4 % par rapport à l’an dernier à la même époque, mais toujours inférieure aux quatre années précédentes. Le maïs avec +24 % d’utilisation au 1er avril en profite le plus, bénéficiant de la pénurie de blé fourrager, et son prix reste ferme. En revanche, les tourteaux enregistrent le recul de leurs tarifs, surtout à l’importation.
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