Aller au contenu principal

Présidentielle 2022 : La Maison de la bio fait ses propositions

Alors que le second tour de la présidentielle 2022 doit avoir lieu le 24 avril prochain, La Maison de la bio, fédération regroupant les principaux syndicats de la bio, présente ses différentes propositions. 

© Elysée

Avant le second tour de la présidentielle 2022 qui doit avoir lieu le 24 avril prochain, la Maison de la Bio porte une charte et un manifeste, constitués d’un ensemble de propositions pour continuer à soutenir le développement de la bio en France et à stimuler la demande. « Ces propositions sont nées du constat que la Bio était désavantagée sur tous les plans (législatif, politique, financier et dans la communication des filières), et qu’il était nécessaire de rétablir au moins l’équilibre avec le modèle conventionnel », estime la fédération des principaux syndicats de la bio.

Les différents échanges qui ont été organisés avec les représentants des partis présentant un candidat ont permis d’aboutir à ses propositions :

  • Augmenter les moyens humains et financiers pour la recherche publique à destination de la bio et de l’agriculture plus généralement.
  • Faire de la Bio la grande cause d’une des années du quinquennat
  • Sur le plan de l’éducation, sensibiliser à une alimentation équilibrée et respectueuse de l’environnement dans les programmes de l’enseignement primaire.
  • Clarifier les labels autant sur le plan européen que sur le plan français avec la multiplication de ces derniers
  • Maintenir voir renforcer les mécanismes de financement déjà en place (Bpifrance, PIA4) de soutien à la bio.

La Maison de la Bio souhaite également la création d’un « marché pesticides » sur le principe du pollueur-payeur aligné sur le modèle du marché carbone.

Pierrick de Ronne, président de la Maison de la Bio affirme : « La Bio est un des grands enjeux du quinquennat à venir. Ce sujet ne doit plus être mis de côté comme ce fut le cas lors des précédentes mandatures. Un soutien appuyé à la stratégie Farm to Fork serait un marqueur fort d’une vraie volonté politique en faveur de la Bio, et donc de la préservation de la biodiversité et de la santé des Français. Dans une époque marquée par des incertitudes quant à notre souveraineté alimentaire, ne manquons pas cette opportunité ».

Rédaction Réussir

Les plus lus

Adrien Petit
« Face à la crise du bio, la Drôme est plus résiliente »
La consommation de produits bio est, dans la Drôme, quatre fois supérieure, par ménage, à celle de la moyenne française. Comment…
  Jérôme Caillé, polyculteur-éleveur bio, de la coopérative terrena, président de la Commission bio de La Coopération Agricole sur salon Tech&Bio.
Agriculture bio : que propose la Coopération agricole pour relancer les filières biologiques ?
Depuis le salon Tech&Bio, les coopératives certifiées bio interpellent les pouvoirs publics pour redonner confiance et…
parcelle d'épeautre
Certaines demandes de dérogations bio seront payantes en 2026
A compter du 1er janvier 2026, différentes demandes de dérogations individuelles en agriculture biologique seront payantes. C’est…
Bus de promotion de l’Agence Bio le 5 septembre à la Foire de Châlons.
L’Agence Bio sera finalement bien présente au salon de l’Agriculture avec son BioBus
Si l’Agence Bio n’aura pas, en 2026, un grand stand au salon de l’Agriculture, elle sera bien présente via son bus initié avec l’…
Féverole grain semée en direct dans une prairie vivante au GAEC des Jonquilles en Vendée
Agriculture biologique : la Fnab lance un projet de recherche sur la réduction du travail du sol
La Fnab a annoncé le 30 septembre le lancement du projet national ReduSolBio, sur la préservation des sols en agriculture…
Pesticides et alimentation : quelles mesures propose Bruxelles pour « accroitre la compétitivité des agriculteurs » ?
Portail Reussir
La Commission européenne lance un appel à contribution sur une série de mesures visant à alléger la réglementation autour des…
Publicité