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Les éleveurs Triballat ont tenu leur pari de baisse des livraisons laitières

Les 49 exploitations laitières bio adhérentes de l'OP Lait bio Seine et Loire, livrant Triballat Noyal, ont tenu leur pari de mettre en place un programme pour réduire les livraisons de lait sur avril et mai.

logo de l'OP lait bio Seine et Loire
© OP lait bio Seine et Loire

En accord avec la laiterie Triballat Noyal, qui collecte en Bretagne et en Normandie du lait bio, l'OP Lait bio Seine et Loire a mis en place un dispositif de réduction des volumes sur avril et mai 2020. "Notre dispositif tient compte des dynamiques en cours sur les fermes adhérentes." L'objectif de la laiterie et de l'OP était une baisse globale des livraisons (mutualisées entre les adhérents) de -2,5% en moyenne sur avril et mai, par rapport à la même période de 2019.

Une baisse de -6,4% de livraisons sur avril et mai

Au final, les livraisons ont effectivement baissé, de -6,4% en moyenne sur les deux mois, par rapport à avril et mai 2019. "Les adhérents de l'OP ont donc largement rempli le contrat, et ils n'envisagent pas d'autre issue que le maintien de la grille de prix prévisionnelle pour l'année 2020, négociée le 12 février dernier", pointe l'OP.

Triballat Noyal affiche sa volonté de maintenir la grille prévisionnelle sur le second semestre, mais reste prudente. Les adhérents de l'OP espèrent que la valorisation des produits laitiers bio reste positive dans les prochains mois.

Cette grille prévoie, en Bretagne, un prix de base moyen de 450 euros/1000 l pour le premier semestre (validé), et de 490 €/1000 l pour le second semestre (pas encore validé), soit un prix de base moyen prévu de 470 €/1000 l pour 2020. "Ce qui représenterait une hausse de 5 € par rapport à 2019. A cela s'ajoute une hausse du paiement de la matière grasse, qui est passé de 3,6 €/g à 5 €, depuis janvier dernier", ajoute Ivan Sachet, animateur de l'OP.

Un effet du confinement défavorable pour Triballat Noyal

La laiterie Triballat Noyal a en effet été particulièrement touchée par la crise liée au Covid-19. Elle avait en effet développé ses ventes en restauration hors domicile (RHD), restauration commerciale et collective. D'autre part, la laiterie doit faire face chaque année à un problème de valorisation de la protéine issue de la fabrication du beurre, exacerbé par les difficultés liées au confinement et par collecte de printemps qui s'annonçait particulièrement élevée.

 

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