Aller au contenu principal

AOP laitières : Le Cnaol interpelle sur le Nutri-Score

Le Cnaol - Conseil national des appellations d'origine laitières - demande d'exonérer les indications géographiques (IG) du Nutri-Score.

Un Nutri-Score D ou E peut laisser penser au consommateur que les fromages AOP et IGP ne sont pas des produits de qualité.  © C. Pruilh - Archives
Un Nutri-Score D ou E peut laisser penser au consommateur que les fromages AOP et IGP ne sont pas des produits de qualité.
© C. Pruilh - Archives

Les Indications géographiques (IG) laitières sont menacées par le Nutri-Score tel qu'il existe aujourd'hui. Le Cnaol demande donc d'exonérer les IG du Nutri-Score. Toutes les AOP et IGP laitières sont notées D ou E, sauf le brocciu noté C. Certes, étiqueter le Nutri-Score n'est pas obligatoire, « mais la pression politique monte », s'inquiète-t-il. Des élus poussent une proposition de loi pour interdire la promotion des produits notés D et E. Par ailleurs, la stratégie européenne « farm to fork » prévoit un système d'étiquetage nutritionnel, et la France défend son Nutri-Score. « Or, l'algorithme actuel du Nutri-Score porte atteinte à notre gastronomie et à sa diversité. »

Un algorithme incomplet

L'algorithme actuel tient compte des quantités de matière grasse, de sel, de sucre, de protéines et de fibres. « Mais le calcul n'intègre pas certains atouts de nos IG : la richesse en microorganismes, des produits relativement bruts avec une liste d'ingrédients simple : lait, présure, ferments et sel. Les IG ne comportent ni additif ni nanomatériaux. »

Les IG reposent sur des cahiers des charges qui ancrent la tradition. Le Cnaol défend aussi sa demande d'exonération par la rupture d'égalité entre les fromages sous IG et les fromages industriels qui peuvent « améliorer » leurs recettes. « En AOP et IGP, on ne change pas une recette facilement, voire on ne peut pas, pour réduire la matière grasse ou la teneur en sel. » 

Les plus lus

<em class="placeholder">équipe earl Lemoine</em>
« Nous maîtrisons nos outils pour produire 2,8 millions de litres de lait et sécuriser nos revenus », dans la Meuse 

À l’EARL Lemoine, dans la Meuse, les associés veulent avoir la main au maximum sur les composantes de leur revenu :…

<em class="placeholder">silo betterave maïs</em>
« J’ensile les betteraves en fin de saison pour ne pas les perdre », dans la Meuse

Au Gaec de l’Ouest, dans la Meuse, Alexandre Couchot cultive 12 hectares de betteraves fourragères. Il a testé plusieurs…

<em class="placeholder">éleveur laitier et conseiller devant le robot de traite</em>
« Je suis passé de 1,9 à 2,5 traites par vache et par jour avec mon robot de traite », dans les Vosges
Chez Stéphane Simonin, dans les Vosges, la traite robotisée a connu un démarrage chaotique en 2023. Il s'est fait accompagner…
« Engraisser nos vaches de réforme devrait générer 4 500 € de produit supplémentaire par an »

Avec l’embellie du prix de la viande, il est plus intéressant de finir les vaches aujourd’hui qu’hier. Certains éleveurs…

<em class="placeholder">« De 2023 à 2025, la notation des vaches a montré 20% d’amélioration en termes de boiteries, ce qui, à l’échelle du troupeau, représente 6 200 € d’économie ...</em>
« Nous avons réduit de 20 % le nombre de boiteries sur notre élevage robotisé », dans les Côtes-d’Armor

Le Gaec Ville Normand dans les Côtes-d’Armor a réalisé un audit boiteries pour identifier les facteurs de risque et des…

<em class="placeholder">vaches laitières dans leurs logettes paillées</em>
Prévention des boiteries : 4 points clés pour bien loger vos vaches

Même si les boiteries sont en général multifactorielles, le bâtiment est déterminant dans leur apparition ou leur aggravation…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière