L’éloge à un collaborateur “presque” parfait
Après 35 ans de conseils et expertise, Gérard Magné, une référence en matière juridique, passe la main.
Du “drôle de type”...
Des éloges qui n’avaient rien de circonstanciel et partagées par les collègues de ce “cette référence mondiale” - selon les termes de Louis-François Fontant - et, au-delà, par un parterre de responsables d’organisations agricoles, d’agents de différentes administrations, de collectivités, d’élus..., venus exprimer ce 20 avril leur reconnaissance à ce “sage” et interlocuteur de premier rang de tous les bénéficiaires de la Chambre d’agriculture : agriculteurs, propriétaires, groupements, coopératives, associations, collectivités, administrations, services de l’État, forestiers.. et chasseurs. Des missions conduites avec “professionnalisme, rigueur, efficacité, objectivité, sans juger mais en donnant les éléments de la décision, avec implication, engagement, avec l’esprit Chambre”, a loué à son tour Bernard Berthelier, directeur, qui, il y a quatre ans, a confié à Gérard Magné la sous-direction de l’établissement. Recruté en avril 1974 - à la veille d’une autre élection présidentielle - ce Lotois intègre le Centre de réalisation pour l’environnement agricole (Crea) en tant qu’agent spécialisé en tourisme et environnement. Un premier poste qui lui valut d’être regardé comme un “drôle de type” tant la préoccupation environnementale n’était alors considérée par certains guère mieux qu’une lubie de rêveurs parisiens. “J’ai pu constater le cheminement réalisé depuis par nos agriculteurs même s’il reste des progrès à faire”, a déclaré Gérard Magné. Avant d’évoquer son passage à la Chambre d’agriculture en 1977 au service juridique, ses discussions rugbystiques avec Pierre Taurand, alors son chef de service, et Paul Chanut, un autre pilier retraité de l’entité juridique. Puis les évolutions d’un service qui a étendu progressivement son giron et ses interventions bien au-delà de la seule chose agricole.
... au “démineur”
Trente cinq ans au cours desquels Gérard Magné a côtoyé cinq présidents et pu “voir la capacité des Cantaliens à travailler, créer, entreprendre, s’impliquer dans la défense de leur profession”, en mesurant aussi leur attachement à la terre. Celui qui a choisi d’oeuvrer au devenir de sa chère cité d’Espédaillac, est aussi revenu sur des dossiers marquants de sa carrière avec force d’anecdotes : les quotas laitiers, le projet de démantèlement de certains services de la Chambre d’agriculture, les projets routiers et notamment l’A75, le Pas de Compaing, les Estresses ; les élections aux Chambres d’agriculture, les sécheresses, les biens de section, l’intégration des missions et personnel de l’Adasea... L’occasion pour Louis-François Fontant de relever que Gérard Magné a aussi été l’homme des situations et dossiers délicats voire brûlants : “Il a eu un gros rôle de facilitateur de négociations avec des qualités de courtoisie et de fermeté” sans jamais perdre son enthousiasme. À tel point que le président a même songé sérieusement à mettre à profit cette expérience auprès des jeunes recrues de la Chambre d’agriculture.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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