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AG GDS France
Le modèle sanitaire français dédié renforcé

Ce 10 avril, les GDS de France étaient réunis pour leur AG. Leurs échanges se sont axés sur les évolutions dans leurs deux métiers traditionnels que sont le partenariat avec l’Etat dans la mise en œuvre de la politique sanitaire publique et le service aux éleveurs pour l’action sanitaire collective.

À la tribune de l’AG de GDS France autour de Michel Combes, président de GDS France, étaient présents Bruno Fereira, conseiller technique du Ministre Stéphane Le Foll ; Patrick Dehaumont, directeur général et Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de la DGAL ; pour le bureau de GDS France : Jean-Bernard Fauconnier (GDS 59), secrétaire général, Gilles Lavolee (GDS 35), trésorier, Jean-Claude Bechu (GDS 53) et Gilles Canteneur (GDS 57), vice-présidents.
À la tribune de l’AG de GDS France autour de Michel Combes, président de GDS France, étaient présents Bruno Fereira, conseiller technique du Ministre Stéphane Le Foll ; Patrick Dehaumont, directeur général et Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de la DGAL ; pour le bureau de GDS France : Jean-Bernard Fauconnier (GDS 59), secrétaire général, Gilles Lavolee (GDS 35), trésorier, Jean-Claude Bechu (GDS 53) et Gilles Canteneur (GDS 57), vice-présidents.
© GDS France

2012 aura vu la poursuite de la mise en place du nouveau dispositif de gouvernance sanitaire issu des conclusions des États Généraux du Sanitaire. Le rôle renforcé, reconnu au réseau des GDS, lui confère de nouvelles responsabilités au service des éleveurs et de ce bien public qu’est la santé animale. Il suppose un travail d’adaptation, travail désormais engagé au sein du réseau des GDS. C’est une page nouvelle de l’action sanitaire qui s’ouvre pour les GDS. Ils savent qu’ils doivent s’y adapter dans leurs deux métiers traditionnels que sont le partenariat avec l’État dans la mise en œuvre de la politique sanitaire publique et le service aux éleveurs dans le domaine plus large de l’action sanitaire collective. Sont indiqués dans cet article les principaux points généraux exposés par Jean-Bernard Fauconnier, Secrétaire Général de GDS France.

Face à l’émergence du virus de Schmallenberg, une forte mobilisation en équipe
Si, en 2012, la France a recouvré son statut de zone indemne de fièvre catarrhale, elle a de nouveau été frappée par une maladie vectorielle : le virus de Schmallenberg. Dès la fin de 2011, les GDS se sont mobilisés pour informer les éleveurs avec les éléments d’information et de communication fournis par GDS France et régulièrement mis à jour en relation étroite avec les GDS des zones touchées. L’action en réseau a permis à GDS France d’être en pointe sur ce dossier, notamment dans trois directions : la réalisation, unique en Europe, d’une enquête descriptive dans les élevages confirmés atteints, l’investissement dans des programmes de recherche et l’indemnisation des éleveurs les plus touchés avec la Caisse de solidarité santé animale (CSSA).

Face à l’émergence de la fièvre catarrhale et de la maladie de Schmallenberg dans une même zone, une interpellation des autorités européennes
Autant, les GDS sont attachés à la solidarité et au mutualisme, autant il leur semble anormal que ce soit les éleveurs qui assument seuls les conséquences d’un défaut de vigilance et d’organisation de l’Union Européenne. C’est pourquoi, avant que le dispositif d’indemnisation ne soit validé par le conseil d’administration de GDS France, celui-ci a saisi par courrier les pouvoirs publics français et européens, à la fois pour qu’ils participent à ces indemnisations et pour que l’Union Européenne diligente une analyse de risques. Il est inacceptable que les dernières crises sanitaires aient la même origine géographique. Il a été apprécié de voir le Sénat adopter un rapport de Madame Bourzai, sénatrice de Corrèze, alertée par son GDS, rapport qui reprenait cette demande.

Pour la tuberculose, une mobilisation à la hauteur des inquiétudes
Pour la tuberculose, l’inquiétude vient de l’accroissement du nombre de départements touchés. La mobilisation témoigne de la solidarité du réseau avec les départements les plus touchés. Dans les nombreuses réunions de travail de la DGAL, il a été, politiquement et techniquement, porté la revendication d’un recours à l’interféron gamma comme test complémentaire à l’intradermotuberculination. Cette action a porté ses fruits. Suite à un rapport favorable de l’ANSES puis de l’Agence Européenne, un protocole expérimental présenté par la France a été accepté par la Commission Européenne, début 2013. Par ailleurs, une investigation de l’ANSES en Dordogne et en Côte d’Or sur les facteurs de recontamination a conduit GDS France à mettre en chantier une plaquette d’information sur les mesures de biosécurité permettant de limiter ces risques. GDS France fait partie de Sylvatub, réseau de surveillance de la faune sauvage, et participe aux travaux du projet d’arrêté ministériel relatif aux mesures de lutte contre la tuberculose bovine dans la faune sauvage. Enfin, la majeure partie des 1,2 millions d’euros versés en 2012 par le Fonds de Mutualisation Sanitaire des GDS l’a été pour la tuberculose.

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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 3 mai 2013.

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