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Aubrac
La race poursuit sa progression

L’assemblée générale s’est déroulée à Lavastrie, au restaurant Mallet. L’occasion de rappeler l’orientation que devra prendre le Syndicat.

Le temps de l’assemblée générale, un temps fort de la vie du syndicat.
Le temps de l’assemblée générale, un temps fort de la vie du syndicat.
© C.F.

Aujourd’hui, le Cantal compte 30 000 vaches aubracs et la France, de 150 000 à 160 000 mères, contre 55 000 dans les années 70, se sont félicités le président du syndicat, Michel Bos, et le président de l’Union aubrac, Henry Peyrac. Pour eux, cette “progression constante de 1 000 à 1 500 vaches par an correspond à la demande des éleveurs à laquelle répondent facilités de vêlage et de conduite de la race et performances économiques plus importantes dans les exploitations. Une race dont la base de sélection a toujours été l’osmose entre le territoire et l’animal”. Les jeunes éleveurs ont envie “d’avoir une vie de famille, c’est aussi un atout pour la race et son expansion”, complète Michel Bos, qui rappelle que “l’optimum plutôt que le maximum, c’est notre slogan : une vache type de 750 kilos et un veau par an, c’est ce que l’on recherche. Une race rustique sur laquelle misent donc beaucoup de jeunes éleveurs, passionnés et déterminés, est un gage de réussite pour l’avenir”.

Tout à l’herbe, le nouveau challenge

 

Sur les quelque 500 élevages que compte le Cantal, 160 éleveurs adhèrent au syndicat aubrac et au schéma de sélection avec 10 000 vaches, et, pour Henri Peyrac, le challenge est aujourd’hui de “préserver l’adéquation entre territoire et race, pour arriver à une finition au tout herbe”. Ce qui nécessite selon Michel Bos “davantage de temps et donc, que les consommateurs soient prêts à en payer le prix” sachant que, pour l’heure, “la race se porte mieux que la trésorerie des éleveurs…” Jacques Renou, directeur de l’Union aubrac, a dressé le point sur le sanitaire, la réglementation et présenté les difficultés du commerce extérieur. “S’il n’y a pas de problème avec l’Italie, pour ce qui est des broutards avec une forte proportion puisqu’il s’agit de 98 % des débouchés, indiquait Michel Bos, la difficulté reste d’ouvrir le marché du reproducteur aux pays de l’Est, du fait de la réglementation”. Pour Henry Peyrac, “un nombre important de pays souhaitent cependant réinvestir en agriculture, génétique et savoir-faire, ce peut être une chance”. À l’occasion de cette assemblée générale, les élus du Conseil général, Henri Barthélémy, Madeleine Baumgartner et Gérard Salat, ont affirmé leur soutien au syndicat. Le conseil général du Cantal alloue en effet aux éleveurs, via le syndicat aubrac, 50 000 euros par an dans le cadre d’une convention triennale dont la priorité est de permettre aux nouveau éleveurs de progresser en génétique. Quant au directeur de la Direction départementale des territoires (DDT du Cantal), Christian Soismier, il évoquait à la suite d’une question des éleveurs la Pac de l’après 2013 : “Elle devrait être ambitieuse avec des moyens et prendre en compte les spécificités des départements défavorisés comme le Cantal, avec l’abandon des références historiques qui se confirme et un nouveau système basé sur des critères plus objectifs dont les modalités restent à préciser”. À noter que le prochain concours départemental aubrac est prévu en 2011 à Neuvéglise, le premier dimanche d’octobre, avant Anterrieux en 2012. Des aubracs qui fêteront aussi le 20e anniversaire de la Fête de l’Estive, à Allanche, avec les salers et d’autres allaitantes, invitées pour l’occasion.

 

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

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