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Auvergne : une nouvelle filière agricole s’apprête à voir le jour

Trois agriculteurs de la Limagne se lancent dans la production d’insectes à destination de l’alimentation animale, en collaboration avec la société Invers basée à Clerlande (63).

Rémy Petoton et Sébastien Crépieux devant les caisses contenant les insectes adultes « reproducteurs » qui donneront naissance aux larves.
Rémy Petoton et Sébastien Crépieux devant les caisses contenant les insectes adultes « reproducteurs » qui donneront naissance aux larves.
© Mélodie Comte

C’est un élevage d’un nouveau genre qui voit le jour dans la plaine de la Limagne. Trois jeunes agriculteurs se lancent dans l’aventure de la production d’insectes, en collaboration avec la société Invers. Cette petite entreprise d’une dizaine de salariés a pour ambition de faire de « tenebrio molitor », plus connu sous le nom de ver de farine, l’apport principal de protéines dans les rations des animaux d’élevages et de compagnie. Un aliment d’un nouveau genre produit 100 % localement, de la naissance jusqu’à l’abattage.

Le plus gros cheptel puydomois
C’est dans un ancien container maritime de 25 m², à l’ambiance tropicale (26°C et 60 % d’hygrométrie), qu’est hébergé le plus gros élevage du Puy-de-Dôme. Dans plusieurs centaines de bacs en plastique superposés, poussent quelques milliards de vers de farine. Ces invertébrés ambrés se repaissent d’un savant et secret mélange à base de céréales. Dans quatre à six semaines, ce petit monde subira un abattage de masse dans un congélateur à -20°C avant d’être déshydraté et ensaché. Le produit final, sous forme de farine, rejoindra alors les étals de plusieurs jardineries puydomoises pour être vendu aux particuliers comme aliment pour animaux, notamment les volailles.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1487, du 6 décembre, en page 6.

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