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Volinéo mise sur la polyvalence

L’arrivée des Éleveurs de Challans et de Prodavi marque un nouveau développement pour Volinéo, qui s’adapte au marché par la polyvalence et le développement du plein-air et du bio.

En janvier prochain, la centaine d’éleveurs de Challans adhérera à la Cavac. L’activité économique du syndicat y sera transférée au fur et à mesure des lots. © V. Bargain
En janvier prochain, la centaine d’éleveurs de Challans adhérera à la Cavac. L’activité économique du syndicat y sera transférée au fur et à mesure des lots.
© V. Bargain

En 2018-2019, Volinéo – l’OP Volailles de la coopérative vendéenne Cavac – a produit 3,7 millions (M) de canards de Barbarie, 14,3 M de poulets, 1,2 M de pintades, 392 000 dindes, 1,85 M de cailles, 1,1 M de volailles traditionnelles démarrées et adultes et 200 000 poulets bio, 52 M d’œufs bio et 22 M d’œufs plein air ou sol. L’année 2019 a été marquée par l’officialisation du rapprochement avec Éleveurs de Challans. « Cette union vise à développer de nouveaux marchés en permettant au éleveurs de Challans de bénéficier des services de Cavac » ont souligné Guy-Marie Brochard, président de Volinéo, et Dominique Morvan, président des Éleveurs de Challans. Le nouveau pôle Volailles de qualité rassemble les ex-Eleveurs de Challans et les éleveurs bio de Volinéo. Autre rapprochement : celui de l’organisation vendéenne Prodavi (34 éleveurs canards et 4 éleveurs poulets situés en Maine-et-Loire, Vendée, Loire-Atlantique) qui devient une filiale de Cavac. Le pôle volailles rassemble désormais 350 éleveurs et 500 000 m² de bâtiment.

Être capable de tout produire

Les performances techniques s’améliorent. En canard, la demande baissière entraîne des baisses de densité et l’allongement des vides. Le développement est mis en attente et tout est fait pour favoriser la polyvalence. Celle-ci est aussi recherchée en volailles sur litière. 80 % du parc poulet est désormais polyvalent avec l’objectif d’atteindre 100 %. La polyvalence a permis de développer la dinde de 10 %, avec un schéma démarreurs-engraisseurs, et la pintade. Inexistante il y a trois ans, la pintade représente aujourd’hui 20 % du parc litière. La caille est aussi en progression. « Les orientations en volailles sur litière sont l’accompagnement vers la polyvalence, la démédication et la lumière naturelle », a précisé Guy-Marie Brochard. L’activité œuf, lancée en 2010, connaît aussi un développement rapide, avec 33 éleveurs détenant 410 000 poules. L’accompagnement technique se renforce. Même si Lœuf reste le principal client, l’accent est mis sur le développement de filières sécurisées, comme celle initiée avec Geslin et La Boulangère dans le cadre d’Agri-Éthique.

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