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Space 2023 : Table ronde improvisée entre Marc Fesneau et les interprofessions avicoles

Mardi 12 septembre, au cours  de sa visite d’inauguration du Space, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau a échangé avec les présidents des trois interprofessions avicoles qui lui ont fait part de leurs préoccupations.

Durant son tour des halls du Space à la rencontre des exposants, le ministre de l’agriculture s’est accordé une longue pause d’une demi-heure sur le stand du hall 10 abritant les trois interprofessions avicoles : volailles de chair (Anvol), œufs (CNPO) et  palmipèdes à foie gras (Cifog).

L’y attendaient l’alsacien Jean-Michel Schaeffer, le breton Yves Marie Beaudet et le landais Eric Dumas. Ils ont tour à tour exposé leurs préoccupations : impacts économiques de l’influenza aviaire sur les éleveurs et sur les entreprises, notamment les accouveurs et sélectionneurs exportant la génétique, déferlement des importations de viande de poulet ukrainien, révision défavorable aux élevages mixtes (plusieurs ateliers) de la directive sur les émissions industrielles (IED), étiquetage incomplet de l’origine des viandes, financement de l’ovosexage des poules pondeuses à revoir, manque d’aides aux investissements de production, installation des jeunes à aider et opposition de mouvements anti élevages aux projets de création de bâtiments.

Ne pas envoyer de signaux d’hostilité à Kiev

Sur les importations ukrainiennes, Jean-Michel Schaeffer a appelé le ministre à activer la clause de sauvegarde pour empêcher la poursuite de ces importations  avant d'arriver à 80 % d’importation. « Je ne veux pas envoyer de signaux hostiles à l'Ukraine », lui a répondu Marc Fesneau, affirmant que l'activation de la clause de sauvegarde pourrait être assimilée à un «acte d'hostilité». «Avant de prendre une position définitive», il veut établir dans quelle mesure la suspension des droits de douane « déstabilise ou pas le marché ».

Soutenir la souveraineté alimentaire

Plus tard dans son discours, Marc Fesneau a indiqué vouloir «travailler sur les délais, les procédures» de création de nouveaux bâtiments d’élevage. Le ministre de l’Agriculture souhaite «ramasser» les délais d’instruction et « donner un peu de stabilité et de visibilité juridique ».

Interrogé par la presse après son discours, il a estimé que «nous n’avons pas assez de producteurs de viande de volaille, de viande bovine, de viande ovine .../... Si on veut retrouver de la souveraineté sur la volaille, le porc, la viande, le lait, il va falloir qu’on ait de nouveau des bâtiments élevage.»

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