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L’atelier avicole facilite la transmission de l'exploitation

Lors du recensement agricole de 2020, il a été demandé quel serait le devenir de l’exploitation à horizon trois ans lorsque l’un des coexploitants avait plus de 60 ans dans une structure ayant de l'aviculture. Voici ce qui est ressorti.

Vers des exploitations plus grandes avec des ateliers complémentaires eux aussi plus grands
© P. Le Douarin

L'incertitude sur l'avenir de l'exploitation comprenant un associé de plus de 60 ans domine largement chez 67 % des répondants de l’ensemble de l’agriculture, contre 51 % pour celles ayant une activité avicole. 

Lire aussi : Recensement agricole en volailles : La poule pondeuse a le vent en poupe

L’anticipation d’une reprise de l’exploitation représente plus de 40 % des déclarations en aviculture, contre 25 % toutes productions. 

Lire aussi : « Nous n’avons pas attendu le dernier moment pour chercher un repreneur »

Selon le ministère de l’Agriculture, si on prend en compte l’ensemble des exploitations, l’incertitude se réduit à mesure que leur taille économique augmente. Cette réponse a été choisie par 40 % des micro-exploitations, 31 % des petites, 27 % des moyennes et 21 % des grandes.

La hausse de l’âge des exploitants avicoles devient préoccupante

Ces résultats alimentent l’hypothèse selon laquelle les ateliers avicoles sont des facilitateurs de transmission des exploitations, car ils ont souvent été l’atelier d’installation pour de jeunes exploitants.

Qui seront les éleveurs avicoles recensés en 2030 ?

En 2030, au prochain recensement agricole, 34 % des exploitants et coexploitants recensés en 2020, auront dépassé les 60 ans, analyse Aymeric Le Lay, l'économiste de l'Itavi qui a analysé les données du Recensement. Ce vieillissement pourrait avoir deux conséquences : un plus grand recours au salariat et une baisse des capacités de production dans certains territoires.

La montée du salariat pourrait conduire à un repositionnement du métier d’éleveur sur des exploitations de plus grande dimension, tandis qu’avec l’âge grandissant, certains aviculteurs pourraient maintenir uniquement leurs ateliers végétaux.

Comparativement à d’autres secteurs, le taux de reprise des exploitations avicoles devrait rester élevé. Néanmoins, il est difficile de prévoir selon quelles modalités se feront les transmissions. Cette analyse est rendue de plus en plus complexe par la difficulté à identifier les structures juridiques. Celles-ci relèvent de stratégies fiscales individuelles, et non de la recomposition générale de l’agriculture.

Les conditions de reprise et d’accompagnement des transmissions des ateliers varieront aussi selon les territoires (poids du passé) et les stratégies des organisations accompagnant les exploitants avicoles : inciter à agrandir l’existant, à le rénover, à créer de nouveaux sites, à céder l’atelier avicole séparément, à proposer de nouveaux contrats ou à laisser faire. 

 

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