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Poulaillers en dinde « J'économise 40 tonnes de propane par an avec ma chaudière à bois"

Avec sa chaudière à bois déchiqueté de 500 kW, Benoît Riou économise 40 tonnes de propane par an.

L’air chauffé par la chaudière à bois est diffusé par des aérothermes dans les 4 bâtiments de dindes.
© Crédit : B. Riou

L’élevage de dindes de Benoît Riou est équipé depuis 2008 d’une chaudière à bois déchiqueté Reka. D’une puissance de 550 kW, elle sert à chauffer les quatre poulaillers de 1 500 mètres carrés ainsi que deux maisons d’habitation. « Elle a été rentabilisée en quelques années », assure Benoît, sachant qu’il n’existait pas de subventions à l’époque. Son coût d’approvisionnement en bois est faible car l’éleveur récupère du bois d’opportunité local, qu’il fait abattre et broyer.

Les plaquettes sont stockées pendant plus d’un an dans un hangar de 3 000 mètres cubes de capacité. Ses bâtiments étaient auparavant équipés de radiants. « En l’espace de dix ans, ma consommation de propane est passée de 40-45 tonnes par an à moins d’1,5 tonne. Elle devrait même baisser à 500 kilos cette année, suite à la rénovation l’été dernier de deux des poulaillers (passage en ventilation dynamique, réisolation). » Par sécurité, Benoît avait équipé chaque bâtiment de deux aérothermes à gaz de 90 kW, pilotés par la régulation (deuxième palier de consigne de température). « Ils servaient déjà peu, et servent encore moins depuis la rénovation. »

Du chauffage jusqu’à 8-10 semaines

L’éleveur apprécie l’impact du chauffage au bois sur la qualité de l’ambiance, n’hésitant pas à chauffer plus fort et plus longtemps, jusqu’à 8 à 10 semaines d’âge. Pour le primopaillage et le repaillage, il utilise uniquement de la paille broyée, mieux adaptée à la méthanisation que le copeau.

La ressource en bois devenant plus rare et plus chère ces dernières années, il réfléchit à valoriser dans sa chaudière les morceaux de bois issus du criblage du compost. Une façon supplémentaire de chercher des synergies entre les différents ateliers.

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