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Le groupe coopératif Terrena investit dans ses filières de volailles différenciées et les PAI

La page Doux est tournée chez Terrena. Le groupe investit désormais dans les filières différenciées, notamment avec un nouvel abattoir, et dans les PAI.

Selon Olivier Chaillou (au centre, ici avec Philippe Grié, à droite, directeur délégué à la direction générale, et Guillaume Serizay, directeur administratif et financier), « l’objectif est de se positionner sur les marchés en développement et à forte valeur ajoutée ». © V. Bargain
Selon Olivier Chaillou (au centre, ici avec Philippe Grié, à droite, directeur délégué à la direction générale, et Guillaume Serizay, directeur administratif et financier), « l’objectif est de se positionner sur les marchés en développement et à forte valeur ajoutée ».
© V. Bargain

Pour Olivier Chaillou, nouveau président de Terrena, « 2018 a été une année de transition après une année 2017 très difficile, marquée notamment par l’épisode Doux. La solidité financière permet la résilience. Nous devons maintenant retrouver de la performance ». Les pertes ont été ramenées à 14 M€ (contre 97 M€ en 2017) et le résultat d’exploitation est revenu à l’équilibre (+ 2,5 M€). La volaille reste une branche majeure du groupe coopératif. Galliance est le second acteur avec 900 éleveurs et 980 M€ de chiffre d’affaires. L’année 2018 a été marquée par une légère baisse du chiffre d’affaires, liée notamment à la pression sur les prix par la grande distribution, par la baisse des ventes de poulets entiers au profit de la découpe et par le développement des productions différenciées. Bodin, leader en volaille bio, a connu une croissance de +20 %, à 58 M€ de chiffre d’affaires. La marque La Nouvelle Agriculture (LNA) a également bien progressé, avec 130 M€ de chiffre d’affaires réalisé dans 2 800 magasins et une nouvelle référence en dinde.

Aller chercher la croissance et la valeur

« L’orientation est de renforcer la différenciation avec le bio, La Nouvelle Agriculture et les labels, et de nous développer sur les produits alimentaires intermédiaires (PAI), un marché qui augmente de 5 % par an et pour lequel nous avons les atouts de la qualité et de l’origine France », indique Olivier Chaillou. Trente-six millions d’euros vont être investis à Ancenis (44) dans Cocotte, le nouvel abattoir spécialisé en bio, label et LNA, qui viendra compléter l’abattoir Bodin. Pour rationaliser et spécialiser les sites, des investissements seront réalisés à Languidic (56), consacré aux PAI, et à Nueil-les-Aubiers (79), qui fabrique des produits élaborés (nuggets…). En amont, le groupement des Fermiers d’Ancenis s’est doté d’une nouvelle identité graphique et d’une signature « Proche de vous par nature » qui garantit notamment un poulet label sans antibiotique. En volaille LNA, la densité a été réduite de plus de 20 % et le confort animal renforcé. L’enjeu est de passer les bâtiments en lumière naturelle. Autre innovation, d’abord proposée en LNA mais qui sera étendue : Perch’up, un perchoir en carton biodégradable et à usage unique.

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