L’accord UE-Mercosur revient sur la table
La relance du processus d’accord bilatéral de l’UE avec le Mercosur menace la volaille au plus haut point.

Grâce à une main d'oeuvre moins chère et des matières premières (soja, maïs) au pieds des poulets, le Brésil reste imbattable sur la viande "minerai" utilisée pour l'industrie de la transformation
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P. Le Douarin
L'accord UE-Mercosur signé en juin 2019 et en catimini par les négociateurs européens est dénoncé par plusieurs pays européens, dont la France, ainsi que par les professionnels du secteur agricole. « L’accord prévoit 180 000 tonnes de viandes de volailles supplémentaires à droits d'entrée nuls au lieu de 90 000 t initialement, rappelle Paul Lopez, président des abatteurs français (Fia) et européens (Avec). C’est équivalent à la production de 6 millions de poulets par semaine. Un filet de poulet sur quatre consommés en Europe provient déjà des pays tiers. »