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La région Bretagne plus exigeante pour ses aides à l'investissement dans le secteur avicole

Construction d'un bâtiment pour poulets lourds dans le Morbihan.La région Bretagne veut participer à la reconquête du marché français du poulet, tout en conservant des élevages à caractère familial. © A. Puybasset
Construction d'un bâtiment pour poulets lourds dans le Morbihan.La région Bretagne veut participer à la reconquête du marché français du poulet, tout en conservant des élevages à caractère familial.
© A. Puybasset

Les conditions d’attribution des aides de la région Bretagne se durcissent pour les nouveaux projets de construction dans le secteur avicole, notamment sur les critères environnementaux et sur la dimension des exploitations. La région veut donner le signal d’une volonté de montée en gamme et du maintien d’une agriculture familiale. Allant jusqu’à 50 000 euros (70 000 euros pour un JA), la subvention concerne désormais tous les modes de production de volailles de chair (uniquement standard avant). La surface construite ne peut pas dépasser 2 000 m2 sur une exploitation ayant au plus 5 000 m2 en incluant le projet. Le projet doit remplir le cahier des charges « better chicken commitment » (moindre densité, lumière naturelle, enrichissement du milieu). Les effluents doivent être parfaitement maîtrisés, sans augmentation de la pression azotée (compostage, normalisation et exportation privilégiés), notamment dans les bassins-versants à algues vertes. Une vingtaine de dossiers « poulets lourds » auront été au total financés sur le budget 2019 (deux restent à valider en février). La région va également financer la déconstruction expérimentale d’anciens bâtiments amiantés.

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