« J’aère et je repaille la litière de mes poulets sans effort »
Au moyen du petit automoteur Scoop Tract équipé de son accessoire Aerolit, Yoann Le Mée maintient le confort de ses volailles avec d’excellents résultats techniques à la clef.
Au moyen du petit automoteur Scoop Tract équipé de son accessoire Aerolit, Yoann Le Mée maintient le confort de ses volailles avec d’excellents résultats techniques à la clef.

« Depuis l’arrivée du Scoop Tract, j’obtiens 100 % des primes pododermatites, qui s’élèvent à près de 1 500 euros pour chaque lot, se félicite Yoann Le Mée, éleveur du groupement Nutréa installé à Grâce-Uzel dans les Côtes-d’Armor.
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Le confort des volailles obtenu par une litière toujours sèche participe aussi à la progression de mes résultats techniques. Mon indice de consommation se situe à 1,63-1,64. Au global, j’atteins régulièrement un bonus de 3 000 euros par lot. J’ai aussi très peu de vide sanitaire, avec une fréquence d’un peu plus de six lots par an. »

Le bâtiment de 1 200 m², entièrement rénové et répondant aux normes McDo, accueille des poulets lourds sexés. Les mâles et les femelles sont répartis sur toute la longueur et sont élevés respectivement durant 44 à 45 jours et 37 jours. « Après un paillage initial avec des copeaux, j’interviens sur la litière tous les deux jours, à partir du huitième jour d’élevage et jusqu’au vingt-troisième. Tout se joue durant cette période, si l’on souhaite lutter efficacement contre la pododermatite. »

Un prototype testé depuis deux ans
Pour se soulager de cette tâche chronophage, Yoann Le Mée n’a pas hésité lorsque le constructeur costarmoricain Michard Manutelec lui a proposé il y a deux ans de tester le prototype de son automoteur électrique de repaillage Scoop Tract Aerolit. « Ce petit engin articulé avance sans bruit entre 2 et 5 km/h. Il me permet d’aérer et de repailler la litière en une demi-heure, sans effort. Il me suffit de relever au préalable les lignes de pipettes. Avec 1,70 mètre de dégagement aux extrémités du bâtiment, cet appareil de moins d’un mètre de large passe sans problème », apprécie l’éleveur. Monté sur un relevage frontal, le dispositif Aerolit est doté d’une sillonneuse vibrante équipée de doigts trancheurs et buteurs répartis sur 2 rangées. Surmonté d’une trémie de 250 litres avec un tambour doseur pour la distribution de granulés, il travaille sur une largeur de 95 cm. Cet équipement est précédé d’un chasse-poussins qui se relève électriquement pour les manœuvres.

Une litière aérée et repaillée
« La machine ne brasse pas la litière, elle la tranche en profondeur et casse la croûte en surface. Au premier passage, je ne fais que de l’aération. Ensuite, j’aère à l’aller et je dépose des granulés de paille au retour. » Au-dessus du sol en terre battue, la litière affiche une épaisseur de 3,5 cm. « Grâce à l’aération préalable, les bouchons de paille sont incorporés à la litière. Ils ont ainsi un pouvoir d’absorption maximal. En passant tous les deux jours, je peux en mettre une petite dose à chaque passage en fonction des besoins. » Yoann Le Mée ne consomme ainsi que 800 kg de granulés pour un lot, tout en ayant réduit la quantité de copeaux lors du paillage initial de 6 à 5 kg.
L’automoteur ne sert pas qu’à l’entretien de la litière. Équipée d’un dérouleur de bande papier, sa trémie est mise à profit pour distribuer de l’aliment au sol. « J’arrive à réaliser cinq rangées d’aliment sur toute la longueur du bâtiment en une demi-heure », se félicite l’éleveur.