Influenza aviaire : les scientifiques sont prudents à propos de la vaccination des canards
Le milieu scientifique craint que la vaccination masque la circulation silencieuse de sous types de virus influenza susceptibles d’évoluer vers des formes pathogènes pour les volailles, voire pour l’homme.
Le vaccin vecteur adapté aux palmipèdes pourrait être administré en primo-vaccination au couvoir et être accompagné d’un rappel par l'éleveur, selon des modalités à préciser.
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P. Le Douarin
« Je ne crois pas à la solution du vaccin miracle qui résoudra tout. »
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P. Le Douarin

Vaccin vivant congelé et vectorisé HVT, immunisant contre la maladie de Marek et un virus influenza
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Ceva
Du côté des scientifiques français (Anses et École vétérinaire de Toulouse), le recours à un vaccin influenza est jugé "compliqué" car il exige de remplir de nombreuses conditions techniques. Pour protéger les animaux et empêcher les signes cliniques, il faut que la souche vaccinale soit adaptée à la souche sauvage en circulation estime l’Anses. Or, le virus pathogène peut évoluer d’une année à l’autre, ce qui complique énormément une démarche préventive de vaccination, d’autant qu’il y a des délais incompressibles pour fabriquer un vaccin.