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Huttepain Bretagne a dix ans

Gilles Huttepain (LDC amont) et Guénaël Le Sourd (Huttepain Bretagne). Les ingrédients de la réussite d’Huttepain Bretagne : le travail, la responsabilité et l’autonomie.
© P. Le Douarin

Le 8 juin, LDC amont a réuni ses éleveurs de son organisation de production bretonne et ses partenaires pour les remercier de leur engagement. C’est le 19 mars 2008 que LDC a mis le pied dans l’amont breton avec trois éleveurs. Depuis, Guénaël Le Sourd, le responsable de l’OP, lui a fait atteindre les 180 éleveurs et les 385 000 m2 (353 poulaillers), répartis sur la Bretagne ainsi qu’une partie de la Manche. Ils produisent 66 000 tonnes de vif essentiellement pour les outils de SBV (environ 30 % de son vif), avec en moyenne par semaine : 40 000 dindes, 420 000 poulets et 33 000 canards. S’ajoutent également des poules pondeuses en plein air. Même si l’équipe est passée d’une à dix personnes, l’OP reste fidèle à ses valeurs de proximité et d’écoute, tout comme de performances et de partage de la valeur a précisé le responsable du pôle LDC Amont, Gilles Huttepain. Il a bien insisté sur la recherche d’un équilibre entre les différents maillons de la filière, qui passe nécessairement par des compromis. Outre la poursuite du développement et la recherche de la compétitivité par la performance, la responsabilité sociale et environnementale (RSE) s’impose à l’amont. Ne voulant pas commettre l’erreur de la filière œuf, LDC prend le risque d’anticiper les attentes sociétales. Lancée en 2017, sa charte Nature d’éleveurs devrait être respectée par 30 % des éleveurs en 2019 et par 100 % en 2021. C’est une manière de défendre la production des volailles standard, de la rendre visitable et d’en être fier.

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