Aller au contenu principal

"Mes lots de poulets lourds 100 % mâles sont plus homogènes"

Fournisseur de l’usine Galliance de Languidic, le groupement Val’iance Bretagne met en place des lots de poulets lourds 100 % mâles pour gagner en homogénéité.

<em class="placeholder">Aymeric Pothier, éleveur de poulet lourd dans le Morbihan : « L&#039;élevage de poulets lourds 100% mâles est plus facile à gérer. » </em>
Aymeric Pothier, éleveur de poulet lourd dans le Morbihan : « L'élevage de poulets lourds 100% mâles est plus facile à gérer. »
© A. Puybasset

Val’iance en Bretagne est l’une des deux organisations de productions fournissant du poulet lourd à l’abattoir de Languidic. 

Lire aussi : Galliance, challenger du poulet lourd, investit dans son site de Languidic

Elle regroupe une soixantaine d’éleveurs, soit 100 000 m2 de poulaillers, situés en moyenne à moins de cinquante kilomètres de l’abattoir. Depuis sa création en 2013, elle a fait évoluer son parc de bâtiments pour s’adapter à l’alourdissement des poulets, passant d’un poids vif de 2,6 kg (desserrage à 1,9 kg) à 3,1 kg (desserrage à 2,2 kg), d’abord en tout-venant puis en poulet sexé. Depuis 2024, ces bâtiments n’élèvent plus que des mâles Ross 308 (1), tandis que les femelles élevées en Pays de la Loire sont abattues sur le site de Nueil-les-Aubiers.

 

 
<em class="placeholder">Christophe Cochet et Marc Besson de Val&#039;iance : Val’iance en Bretagne regroupe une soixantaine d’éleveurs, soit 100 000 m2 de poulaillers.</em>
Christophe Cochet et Marc Besson de Val'iance : Val’iance en Bretagne regroupe une soixantaine d’éleveurs, soit 100 000 m2 de poulaillers. © A. Puybasset

Des poids et conformations plus homogènes

Pour Marc Besson, responsable de Val’iance, l’intérêt de l’élevage unisexe est double. « Pour l’abattoir, cela permet d’avoir des lots plus homogènes et plus performants (optimisation des lignes de production avec des poids et conformations plus réguliers). La conduite en élevage est facilitée. » Ce que confirme Aymeric Pothier, exploitant trois poulaillers de 1 200 m2 en poulet lourd à Séglien dans le Morbihan. « Les réglages sont plus simples, notamment les hauteurs de lignes d’eau. On colle mieux aux besoins de la volaille en termes d’alimentation (gestion des transitions alimentaires). Grâce à un rapport eau sur aliment mieux ajusté, les litières sont plus sèches. Les performances sont améliorées (indice de consommation de 1,60) », a-t-il observé. « La mise en place est aussi plus aisée, car il n’y a pas de barrières de séparation. »

 

 
<em class="placeholder">poulet lourd s&#039;alimentant dans une mangeoire </em>
Les élevages spécialisés en poulet lourd démarrent à une densité de 19 poussins par mètre carré avec un desserrage à 37 jours (2,2 kg) et un poids final de 3,1 kg à 44 jours. © A. Puybasset

Les élevages en ventilation dynamique spécialisés en poulet lourd démarrent à une densité de 19 poussins au mètre carré avec un desserrage à 37 jours (2,2 kg) et un poids final de 3,1 kg à 44 jours. « Nous voulons rester dans une croissance raisonnée afin de limiter les difficultés de conduite d’élevage et les défauts sur les produits notamment sur les muscles », poursuit Marc Besson. Avec une rotation de 6 lots par an, l’objectif de marge poussin-aliment est de 13 à 14 euros par mètre carré et par lot. L’enjeu du groupement est de favoriser les investissements pour maintenir l’existant et développer le parc de bâtiments. « Son plan d’aides à la construction et à la rénovation a été doublé cette année. La priorité est aux investissements améliorant les performances techniques mais aussi à l’installation de fenêtres pour la lumière naturelle. »

(1) Hors filières différenciées

Les plus lus

<em class="placeholder">William Thomas a fait le choix du jardin d’hiver, pour donner à ses poules un accès à l’extérieur tout en les protégeant des prédateurs et des risques sanitaires.</em>
« J’ai développé mon élevage de poules pondeuses pour travailler à temps plein sur l’exploitation »

En construisant un troisième bâtiment de 21 000 places dans le Morbihan, William Thomas a atteint son objectif de 40…

<em class="placeholder">Pierre-Yves Olivier, éleveur de poulets de chair sexés à Bréhand dans les Côtes d’Armor, ne manque aucune édition du Space. Il y rencontre des fournisseurs et des ...</em>
« Je vais au Space pour trouver des solutions concrètes pour mon élevage de poulets»

Eleveur de poulets de chair en Côtes d’Armor, Pierre-Yves Olivier s’intéresse notamment aux questions de bien-être animal et d…

<em class="placeholder">Valsoleil en quête de nouveaux poulaillers</em>
Valsoleil en quête de nouveaux poulaillers

Valsoleil a besoin de nouveaux poulaillers pour répondre à la demande des abattoirs locaux et accroître le chiffre d’affaires…

<em class="placeholder">L&#039;accès à chaque site de poules pondeuses se fait avec un véhicule dédié. </em>
Sécurité sanitaire : « Notre site bovin est distant des ateliers pondeuses »

Le Gaec Le Grand Saut s’est diversifié en construisant deux sites de poules pondeuses plein air, à quelques kilomètres du…

<em class="placeholder">Avec ce troisième poulailler, Thierry Clairefond a arrêté l&#039;atelier veau et prévoit l&#039;embauche d&#039;un salarié à l&#039;automne.</em>
« Avec ce troisième poulailler, je me spécialise à 100 % en volaille »

Dans la Drôme, Thierry Clairefond mise sur la demande croissante de poulet standard et une filière locale autour de la…

<em class="placeholder">La station de compostage (à gauche) et le hangar de maturation.</em>
« Le compost sécurise le droit à produire de mon élevage de volailles»

Depuis plus de vingt ans, Olivier Rousseau transforme le fumier de ses volailles en compost, exporté en zone céréalière. Le…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)