Aller au contenu principal

Armor œufs poursuit sa conversion vers l’alternatif

La transition vers l’œuf alternatif des producteurs d’œufs et de poulettes du groupement breton s’est accélérée depuis deux ans.

La part des bâtiments de poules pondeuses en production alternative a fortement augmenté.
© A. Puybasset

« Nous sommes en phase avec le plan de filière de l’interprofession. Nous avons atteint 52 % de poules élevées en mode alternatif », a souligné Franck Picard, président d’Armor Œufs, lors de son assemblée générale en avril.

Avec une capacité totale de 5,7 millions de poules pondeuses en 2021, la baisse des effectifs en cages (-9 %) s’est surtout faite au profit du code 2 (sol) qui a progressé de 63 % et représente 20 % des œufs produits. Le parc de poulettes (7,9 millions élevées en 2021) a aussi connu une forte conversion du sol vers la volière, qui représente 47 % des volumes. Aux éleveurs de cages s’interrogeant sur leur avenir dans un contexte conjoncturel de forte demande en code 3, Stéphane Athimon, responsable des filières avicoles Sanders, a confirmé l’engagement d’Avril, poussé par les attentes sociétales : « Fin 2025, le groupe ne vendra plus d’œufs de poules en cages. Nous faisons en sorte de pérenniser l’avenir des éleveurs, a-t-il rappelé, précisant que "tous les contrats en code 3 seront honorés jusqu’à la fin. »

Pour mieux gérer les risques de marché, Sanders veut « travailler dans la longueur » et a mis en place des contrats de vente à la bande. L’objectif est de limiter la vente en spot qui ne représente plus que 10 % des volumes, 60 % étant aujourd’hui en contrat à la bande et 30 % en contrat moyen terme.

Dans un contexte d’inflation du coût des matières premières, Sanders entend par ailleurs renforcer son expertise technique, avec l’objectif de progresser en indice de consommation et d’avoir un aliment plus performant. De même, Armor Œufs a référencé de nouveaux services (diagnostic ventilation et lumière) « pour chercher de la performance et plus de résultats économiques », face à des charges en hausse.

Les plus lus

<em class="placeholder">Les grands bâtiments de reproducteurs deviennent la règle pour fournir le groupe d’accouvage BD France.</em>
Un bâtiment de poules reproductrices fait pour durer au moins trente ans

Le bâtiment de Nicolas Grellepoix est ce qu’il y a de mieux pour assurer une production d’œufs à couver nombreuse et de…

<em class="placeholder">Marina et Nicolas Grellepoix. Détenu par Nicolas, le bâtiment neuf complète idéalement l’atelier de 9000 poules parentales de Marina, situé à proximité.</em>
En Bretagne, Nicolas Grellepoix se reconvertit avec un grand atelier de poules reproductrices

À 51 ans, Nicolas Grellepoix change de métier pour devenir producteur d’œufs à couver à Loguivy-Plougras, dans les Côtes-d’…

bâtiment de ponte de canard mulard du sélectionneur Grimaud Frères
Grippe aviaire : Grimaud Frères sécurise sa production de canards reproducteurs

Initié il y a deux ans suite aux épidémies de grippes aviaire, l'objectif de dédensification du maillon parental du…

Vidéo : le sexage à l’aile des poussins de chair s’automatise

Le spécialiste français de l’équipement des couvoirs, Ceva Ecat-iD, vient de lancer Ceva Genesys, un système de tri automatisé…

<em class="placeholder">DCIM\101MEDIA\DJI_0396.JPG</em>
Une année de croissances externes pour le groupe LDC

Après deux exercices records consécutifs, le groupe LDC a stabilisé ses activités volailles au premier semestre 2024-2025,…

<em class="placeholder">éleveur avec poussin dans la main dans son poulailler</em>
« Je gagne dix fois plus en volaille qu'en bovin par heure de travail"

Loeizig Rivalan raisonne toutes ses décisions sur l’exploitation en fonction du temps de travail, qu’il mesure au quotidien.…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)