Agir dès le vide contre la coccidiose
Limiter le développement des coccidies commence par le respect des mesures de biosécurité lors du vide sanitaire afin de démarrer le lot suivant avec une faible pression parasitaire.

L’incidence économique d’une coccidiose est estimée à 5 centimes d’euro par poulet de 2 kg, voire à 10 centimes si elle est associée à une entérite subséquente. Cette maladie liée à des parasites internes — les coccidies — détruit les cellules intestinales, altère l’intégrité intestinale et favorise la prolifération de bactéries pathogènes, dont Clostridium perfringens. La coccidiose est présente dans tous les types d’élevages en bâtiment ou en plein air. En outre, elle sollicite le système immunitaire. Lors d’un challenge coccidien, les nutriments utilisés pour la croissance vont être réaffectés vers le système immunitaire pour servir les besoins accrus de celui-ci. Les signes évocateurs sont une baisse des consommations, un retard de croissance et de l’hétérogénéité, un état prostré, une plume ébouriffée et une dégradation des litières liée aux fientes liquides.