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Vivadour : des résultats satisfaisants malgré le contexte sanitaire

Le groupe coopératif Vivadour a clôturé son exercice 2019-2020 avec un chiffre d’affaires en hausse de 4 %, en s’appuyant sur la diversité de ses métiers.

Jean-Marc Gassiot-Bitalis, président de Vivadour et Nicolas Escamez, directeur stratégie et développement coopératif.
© Christelle Chabasse

La stratégie de diversification du groupe coopératif gersois sort renforcée par l’année 2019-2020. Vivadour termine l’exercice avec un chiffre d’affaires à 470 millions d’euros, en hausse de 4 % par rapport à l’exercice précédent.

« La diversité de nos métiers constitue un point fort pour mieux résister aux aléas conjoncturels de nos activités et au contexte de crise sanitaire. Cette forme de résilience nous permet de continuer à investir », se félicitait Jean-Marc Gassiot-Bitalis, président de Vivadour, lors de la présentation des résultats du 2 février.

Côté résultats, les productions animales pèsent 34 % du chiffre d’affaires. Elles sont confrontées à l’influenza aviaire depuis fin 2020, ce qui aura un fort impact sur l’activité. Avant cela, les prévisions étaient plutôt encourageantes pour la filière volailles et pour la production de palmipèdes performante avec une baisse des mises en place de seulement 5 %, conformément aux attentes de la filière.

Au moins 60 % des élevages impactés par l’influenza

En volailles, la croissance se poursuit grâce à l’adéquation avec les attentes des consommateurs. En Label Rouge, Vivadour prévoyait une nouvelle hausse de 3 % des mises en place. La coopérative observe aussi une montée en gamme de son poulet standard « Poulet d’Ici » dont la demande ne faiblit pas (5 millions de volailles standard).

Par ailleurs, une large part des volailles produites par la coopérative gersoise consomme de plus en plus de soja cultivé par les adhérents. Une usine de trituration de soja (d’une capacité de 30 000 T de graines) verra le jour à Saint-Sever à l’automne 2021, en partenariat avec son voisin landais Maïsadour.

Côté œufs bio, la jeune filière devait poursuivre son essor pour répondre à la demande de Cocorette (50 millions d’œufs d’ici 2022). Mais là encore, l’impact de l’influenza aviaire reste flou.

Toutes ces perspectives encourageantes sont ternies par l’épizootie aviaire qui toucherait 60 à 70 % des élevages de Vivadour. « Il y a aura un impact sur les usines d’aliment, les abattoirs… toute la filière. Pour le moment, nous n’avons aucune visibilité sur la reprise, ni aucun chiffre sur l’impact car nous ignorons encore la durée des vides sanitaires », se désolait le président.

Par ailleurs, Nicolas Escamez a rejoint le groupe à l’automne comme directeur stratégie et développement coopératif. « Avec les directeurs des branches par métier, nous déterminons les opportunités de croissance externe à moyen terme, avec pourquoi pas de nouvelles productions pour nos adhérents », explique-t-il.

Vivadour en 4 chiffres

  • 470 millions de chiffre d’affaires
  • 9 400 000 volailles
  • 1 625 000 canards gras
  • 14 000 0000 œufs bio

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