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Vinescence cherche à attirer des apporteurs

La Cave des vignerons de Bel Air vient de fusionner avec le Cellier de Saint-Étienne, donnant naissance au plus gros producteur de crus de la région.
© Cave des Vignerons de Bel Air

Une nouvelle structure vient de voir le jour dans le Beaujolais. Née de la fusion de la cave des Vignerons de Bel Air et du Cellier de Saint-Étienne ce 27 janvier, Vinescence couvre à présent 1 100 hectares, 350 adhérents et la totalité des appellations du beaujolais. Ce mariage permet à la première de disposer de crus, à la seconde d’avoir accès à des marchés bouteille, et aux deux de mutualiser les coûts. Au final, l’entité devient le plus gros producteur de crus de la région.

Malgré ce rapprochement, chaque marque devrait conserver son nom actuel, afin de ne pas apporter de confusion dans l’esprit des consommateurs. Car au niveau commercial, l’objectif est de développer l’export et les ventes sur des marchés à forte valorisation.

Achats groupés, rétrocession de vin et prestation de services

Parallèlement à cela, « nous souhaitons proposer un maximum de services à nos adhérents, pour augmenter l’attractivité de notre cave coopérative », déclare sans ambages Jean-Paul Civeyrac, directeur général de Bel Air. De manière assez classique, la cave propose les conseils de sa technicienne ainsi que des achats de produits phytos groupés, avec livraison la veille du jour de traitement. « Ce qui évite toutes les formalités liées au stockage », souligne le vice-président, Yves Bertrand. De même, la cave négocie une assurance multirisques auprès de Groupama pour tous les adhérents le souhaitant, ce qui fait que la moitié sont assurés, contre 10 à 20 % des vignerons au niveau national. Et elle propose la rétrocession de vin à ses apporteurs le souhaitant. À l’heure actuelle, 55 vignerons récupèrent du vin pour le vendre eux-mêmes. Une opération gagnant-gagnant, selon le directeur.

En outre, depuis deux ans et demi, Vinescence dispose d’une filiale, Couleurs Terroirs, qui détient du foncier en propre ou en fermage. Et ce, dans le but de permettre à des jeunes de s’installer à moindres frais ou à des coopérateurs de restructurer leur domaine. La société d’exploitation détient à l’heure actuelle une trentaine d’hectares en production, mais le but est d’atteindre 50 à 60 hectares à moyen terme. Enfin, depuis un an et demi, une autre filiale visant les prestations de service allant de la plantation à la taille, Service Terroirs, a été créée. Pour l’instant, la structure ne dispose pas de matériel en propre, mais elle a déjà réalisé un chiffre d’affaires de 200 000 euros sur 2016. Preuve que le concept intéresse…

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