Aller au contenu principal

Vent nouveau sur le reconditionnement

La société bordelaise Michael Paetzold proposera bientôt sa nouvelle solution de remplacement de bouchons : Re-cork. Le point sur ce nouveau procédé.

Disponible d'ici quelques mois, le procédé Re-cork permettra de reboucher près de 4 000 bouteilles par jour.
© P. Cronenberger

La prestation Re-cork devrait être disponible dès le mois de mai 2017. Son objectif ? Permettre aux vignerons de procéder à des changements de bouchons. Et ce, qu’ils soient en liège ou synthétiques. « Ce process répond à une nouvelle demande puisque l’on parle d’interventions qui auront lieu assez tôt dans la vie de la bouteille de vin », précise Fabrice Delaveau, directeur général de la société Michael Paetzold. En cas de problème sur le marquage ou de qualité de bouchons, « ou simplement pour répondre à une demande commerciale », poursuit-il. En pratique, les vins seront débouchés, puis le SO2 éventuellement réajusté, avant le changement d’obturateur. Cette nouvelle technologie s’inspire du procédé d’Eternam, déjà mis en place par la firme, et qui permet de reconditionner les vieux millésimes.

Moins de 75 mg/l d’O2 apporté pendant l’opération

« Dans le cas d’Eternam, les clients demandent souvent à déguster les vins, puis il faut aspirer les débris de liège, faire les mises à niveau et sulfiter avant reconditionnement », explique le directeur général. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la production. « Avec Eternam, la production journalière peut atteindre 500 à 700 cols pour les grosses journées, alors que nous visons plutôt 4 000 bouteilles par jour pour le procédé Re-cork. »

Mais la grande force de ce nouveau procédé repose sur la préservation des vins, selon Fabrice Delaveau. En effet, la firme garantit un apport en oxygène inférieur à 75 mg/l au moment du reconditionnement. « Aujourd’hui, personne n’est capable d’apporter si peu d’oxygène à une telle cadence pour ce type de reconditionnement », souligne le directeur général. Et cela pourrait n’être qu’un début, puisque la société espère pouvoir encore descendre en dessous de ce seuil. Enfin, côté prix, Michael Paetzold annonce une prestation avoisinant un euro par col.

Les plus lus

<em class="placeholder">Parcelle de gewurztraminer en Alsace (67), à Traenheim, à l&#039;automne, prise le 24/10/2024. La vigne est enherbée. </em>
Loi de finances 2025 : deux mesures actées pour la filière viticole

L’interminable feuilleton du vote de la loi de finances 2025 se termine avec deux dispositions importantes acquises pour la…

Agrofournitures : comment s'approvisionner à prix doux en viticulture ?

De 5 à 25 %, c’est ce qu’il est possible d’économiser en achetant ses produits en morte-saison ou bien en se fournissant…

<em class="placeholder">Parcelle de vigne test du produit MunioDis.</em>
MunioDis, nouvel espoir contre le gel de la vigne
Destiné à créer une couche pour protéger la vigne du gel, le nouveau produit MunioDis de l’entreprise ligérienne BVdis sera testé…
<em class="placeholder">Représentants de la filière viticole au SIA 2025</em>
La filière vitivinicole dévoile son plan d’action

Un diagnostic partagé par tous, un plan bâti collégialement par l’ensemble de la filière, amont et aval. C’est ce qu'a voulu…

<em class="placeholder">Le semoir à engrais verts bricolé par le vigneron Georges Paire.</em>
Astuce de viticulteur : « J’ai élaboré un semoir à engrais verts pour 3 500 euros »

Georges Paire, viticulteur retraité au domaine des Pothiers à Villemontais, dans la Loire, a mis au point un semoir à engrais…

Les exportations de vins et spiritueux vers les États-Unis menacées par une taxe de 25 %

Le cauchemar vécu par la filière vins et spiritueux lors du premier mandat de Trump semble se profiler à nouveau avec l’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole