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Naissance de terres du midi

René Moreno a été l'un des acteurs de la fusion des IGP de départements.
© C. de Nadaillac

Cela fait des années que l’on en parle. C’est désormais chose faite. Le syndicat des producteurs de terres du midi a vu le jour le 19 mai, lors de son assemblée générale constitutive. Il percevra une cotisation de 0,90 euro/hl HT (hors cotisation Inao). Ludovic Roux, vigneron et président de la cave coopérative de Talairan, en a été élu président.

Le but de cette nouvelle IGP est de fusionner les IGP de département du Languedoc, afin de grossir le volume de sourcing. De même « l’ODG de l’IGP côtes catalanes cédera sa mention complémentaire Pyrénées-Orientales au profit de terres du midi », indique le syndicat. Terres du midi devient ainsi le socle IGP, avec un rendement maximal de 120 hl/ha.

Une demande de reconnaissance dès 2017

Néanmoins, avant de pouvoir employer cette nouvelle dénomination, il faudra encore que ses statuts et son cahier des charges soient validés par l’Inao. "Le dossier de reconnaissance tant de l’ODG que de l’IGP est parti le 7 juin à l’Inao", indique Florence Barthès, directrice de l’IGP pays d’oc. Ludovic Roux aurait demandé à Éric Paul, président du comité national IGP, de convoquer au plus vite un comité pour entériner le tout, afin que les producteurs puissent revendiquer l’IGP pour les vendanges 2017. "Les enjeux économiques derrière sont suffisamment importants pour que l’Inao écoute la demande unanime du vignoble", argue la directrice.

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