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Les lampes en douelles de fûts de Sonia Guinard-Dubus, sommelière

Le vin est sa passion. La création était son loisir. Sonia Guinard-Dubus les a réunis en fabriquant des lampes d’ambiance avec des douelles de barriques, sans abandonner son métier de sommelière.

Créer des lampes en douelles de fûts est pour la sommelière Sonia Guinard-Dubus une autre façon d'exprimer sa passion du vin.
Créer des lampes en douelles de fûts est pour la sommelière Sonia Guinard-Dubus une autre façon d'exprimer sa passion du vin.
© M.-N. Charles

Sonia Guinard-Dubus décline sa passion pour le vin avec deux activités très différentes. Son premier métier est d’assurer des prestations de formation, en sommellerie et en œnologie. Après un BTS viti-œno, elle a d’abord travaillé dans plusieurs châteaux bordelais puis son fort intérêt pour la dégustation l’a conduite à opter pour une reconversion en sommellerie. « Maintenant je suis sommelière indépendante », précise-t-elle.

En parallèle, elle développe une autre activité, pas étrangère au vin mais beaucoup plus manuelle : elle produit de façon artisanale des lampes décoratives en douelles de barriques usagées.

Débutée comme un loisir en parallèle de son métier de sommelière, la fabrication de lampes décoratives issues de douelles usagées devient une seconde activité pour Sonia Guinard-Dubus.

Tout a commencé il y a huit ans. « Au départ, je voulais une lampe pour ma terrasse. Comme on avait des blocs de palettes et des douelles usagées, j’ai tout simplement fixé une première douelle autour d’un bloc, puis une autre et encore une autre. Et j’ai trouvé le résultat très sympa », se rappelle-t-elle.

La technique japonaise du yakisugi

Ses premiers modèles sont destinés à la famille, aux amis et aux collègues. Petit à petit, elle améliore ses lampes. Elle crée un système qui facilite le changement d’ampoule, ajoute un abat-jour en polyphane, le rend amovible et pour cela elle s’équipe d’une défonceuse. « J’ai aussi appris la technique japonaise du bois brûlé, le yakisugi ou Shou sugi ban », ajoute-t-elle. Cela consiste à brûler le bois en surface pour mieux le protéger. Les planches deviennent noires et ne pourrissent pas. « Je fais ça avec mon chalumeau et après le brûlage je passe de l’huile de lin et de l’essence de térébenthine », détaille la sommelière.

Du ponçage à l’assemblage, la préparation des douelles se fait dans un petit atelier, au fond de son jardin. Son beau-père menuisier l’aide à assurer la découpe des gros blocs de bois servant de supports aux lampes.

Nouvelles inspirations, nouveaux objets

« Pour les blocs de mes derniers modèles, comme je voulais être en accord avec l’esprit du vin qui évolue et s’oxyde avec le temps, j’ai choisi d’utiliser un bois du monde, le padouk, qui comme le vin s’oxyde et dont la couleur fonce avec le temps », confie-t-elle.

Quand certaines douelles récupérées sont trop fines pour être assemblées en lampe, Sonia Guinard-Dubus les transforme en présentoir à fruits ou, très bientôt, en table basse. Elle espère pouvoir en déposer le brevet prochainement.

Selon les modèles, ses lampes sont vendues entre 175 et 190 euros. La commercialisation démarre actuellement, et après l’expérience peu concluante d’une boutique sur internet, Sonia Guinard-Dubus a opté pour les salons d’artisans. Le premier a eu lieu début juin en Gironde. Deux autres sont programmés dans l’été.

Je réfléchis à créer aussi un modèle de lampe d’extérieur, toujours avec les douelles.

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