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Les États-Unis maintiennent la taxe de 25% sur les vins tranquilles

Les autorités américaines ont renoncé à appliquer une surtaxe de 100% sur les vins et spiritueux en réponse aux subventions européennes à Airbus, mais elles maintiennent les droits de douane additionnels de 25% sur les vins tranquilles. La FEVS tape du poing.

Dans un communiqué, la FEVS a réclamé la mise en place immédiate du fonds de compensation d'urgence de 300 millions d'euros
© Mich

Toute la filière vin et spiritueux française et européenne s'est mobilisée pour éviter la surtaxe de 100 % annoncée par le gouvernement de Trump en décembre dernier. Si l’annonce de son abandon sonne comme une bouffée d’air frais, la guerre commerciale qui oppose l’UE aux États-Unis continue de faire rage, au grand désarroi de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS). « Le maintien de ces droits de douane additionnels (de 25%) représente un danger majeur pour la pérennité de nos entreprises » a-t-elle déclaré dans un communiqué qui dénonce une « décision injuste liée à un conflit qui ne concerne aucunement les vins et spiritueux. »

Une motion adoptée par quelques 300 communes viticoles

Sur le dernier trimestre 2019, la FEVS chiffre le recul des exportations de vins français à destination des États-Unis à -17,5%. Un coup d’arrêt qui se traduit déjà par une perte de chiffres d’affaires de plus de 20 % pour la filière française. « À la veille du Salon de l’Agriculture, nous demandons solennellement au Président de la République de débloquer sans attendre 300 millions d’euros sous la forme d’un fonds de compensation d’urgence », a insisté Antoine Leccia, président de la FEVS. Si le Président de la République fait pour l'heure la sourde oreille, la FEVS est soutenue dans sa démarche par plus de 300 communes viticoles qui ont adopté le 12 février dernier une motion demandent à Emmanuel Macron de « reconnaître à la filière vin le statut de victime dans le conflit Airbus (...) L’État a fait le choix stratégique de soutenir Airbus en infraction avec les règles de l’OMC. Sa responsabilité est de nous sortir de cette situation et de dédommager les entreprises du vin qui sont des victimes collatérales », justifie Bernard Farges, président de la Cnaoc. La filière viticole se tiendra au côté d’Airbus lors de l’ouverture du Salon de l’agriculture ce samedi 22 février afin de " faire des propositions communes"  pour trouver une issue à ce conflit qui s'ajoute à une situation à l'export déjà extrêmement instable.

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