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Sud-Ouest
Les côtes de gascogne montent en douceur

Devenu le deuxième cépage le plus planté en côtes de gascogne, le gros manseng revient en force en monocépage et assemblage.
© CIVSO

Toujours dynamique, l’IGP du Sud-Ouest qui produit 85 % de blanc ne se contente plus de se développer à l’export mais progresse aussi sur le marché français. Dans un marché hexagonal plutôt terne, l’IGP côtes de gascogne affiche une progression de 5,7 % en volume et de 10,2 % en valeur pour ses ventes en grande distribution en 2018.

Le succès du segment des moelleux et des doux pousse la croissance. Le volume a grimpé de 67 764 hl en 2014-2015 à 97 705 hl en 2018-2019, soit une croissance moyenne de 10 % par an et une part de 12 % de la production. Tout en se parant de douceur, les vins gardent un profil frais dont l’IGP s’est fait une marque de fabrique. « Les 20 à 30 ans le consomment à l’apéritif », commente Alain Desprats, directeur du syndicat des producteurs de l’IGP.

La percée du cépage gros manseng

Ce développement s’accompagne de la montée en puissance du cépage gros manseng. S’il est sensible au stress hydrique, sa peau épaisse le rend adapté au passerillage. Il est devenu le deuxième cépage le plus planté de l’appellation derrière le colombard et devance désormais l’ugni blanc. « Il apporte de la tenue, du volume en bouche, de la complexité », souligne Olivier Dabadie, le président de la section interprofessionnelle des vins IGP côtes de gascogne. Les moelleux et doux sont vendus 6 à 9 euros en moyenne et titrent autour de 12,5 % Si leur succès est avant tout franco-français, Olivier Dabadie constate que certains marchés comme l’Allemagne commencent à s’y intéresser.

La mise en avant des cépages locaux étant le socle de la stratégie de l’IGP, l’appellation se lance dans le projet "idéotypes" pour obtenir des variétés résistantes à partir de ses cépages autochtones. Chiffré entre 500 000 à 600 000 euros sur quinze ans, il est mené avec les vignobles voisins.

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