Aller au contenu principal

TECHNIQUE
Les colonnes à cônes rotatifs en action

LES COLONNES À CÔNES ROTATIFS
LES COLONNES À CÔNES ROTATIFS
© Conetech

Les colonnes à cônes rotatifs ne constituent pas en soi une technique nouvelle puis puisque que le brevet de leur invention remonterait aux années 30. Cette technique a d’abord été utilisée dans les centrales nucléaires pour traiter l’eau lourde avant d’être récupérée par l’industrie du parfum en vue de l’extraction des substances volatiles. Elle s’est également développée dans l’agroalimentaire pour l’extraction des arômes de café et de thé et la production de jus de fruits. Son usage en viticulture reste aujourd’hui anecdotique.

Ce matériel se compose d’un cylindre vertical à l’intérieur duquel se trouve deux séries de cônes inversés et dans lequel le liquide est acheminé. Un premier passage va permettre de récupérer les arômes. Le vin subit un second passage au cours duquel il est désalcoolisé. Ces deux fractions séparées attendront ensuite d’être réassemblées. “ À la sortie, on récupère ainsi un produit totalement désaromatisé et désalcoolisé ”, note Vincent Pugibet, vigneron au domaine de la Colombette qui avait un temps été tenté par cette technique pour produire Plume, un vin désalcoolisé avant d’opter pour l’osmose inverse. “ L’avantage de la colonne à cônes rotatifs pour désalcoliser les vins est qu’il n’y a pas de rajout d’eau au au moment de l’assemblage comme dans le cas de l’osmose inverse, une étape sujette à caution car assimilable à du mouillage. Mais le problème essentiel de la colonne est son prix, voisin d’un million d’euros. Et savoir que cette technique dérive de l’industrie nucléaire n’est pas très romantique. D’ailleurs, j’ai pu constater dans une winery australienne qui avait recours à cette technique, qu’elle faisait tout pour le cacher.

Les plus lus

<em class="placeholder">Vigne abandonnée à Saint-Gervais dans le Gard.</em>
Vignes abandonnées : un nouveau dispositif législatif plus dissuasif pour les friches viticoles

La pression économique et sanitaire renforce encore le sentiment d’urgence à endiguer l’essor des friches viticoles. Un…

<em class="placeholder">Thomas Saleilles produit désormais, en plus du raisin, du jus et des plants de grenade.</em>
Diversification viticole dans le Gard : « Je suis heureux des revenus complémentaires que m’apporte la grenade »

Facilement compatible avec l’activité viticole, la grenade demande peu d’interventions. Rencontre avec Thomas Saleilles, dans…

<em class="placeholder">Enjambeur avec bricolage</em>
Astuce de vigneron : « J’ai transformé une écimeuse en tondeuses interrangs pour 1 300 euros »
Édouard Fontan, vigneron au Château l’Ermitage, à Preignac, en Gironde, a confectionné deux tondeuses interrangs pour vignes…
<em class="placeholder">La famille Hauselmann dans sa parcelle de kiwis. </em>
Diversification viticole en Charente-Maritime : « Les gens font des kilomètres pour venir acheter nos kiwis »

Camille Hauselmann cultive, avec son frère et son cousin, des kiwis en Charente-Maritime, en complément de leur activité…

<em class="placeholder">Cédric Rougier devant son tracteur New Holland T4.100N équipé de pneumatiques Trelleborg Pneutrac </em>
« Plus de stabilité et moins de casse avec les Pneutrac »
En Charente-Maritime, Cédric Rougier est équipé de deux tracteurs chaussés en pneumatiques Trelleborg Pneutrac. Il nous décrit…
<em class="placeholder">La viticultrice Marie Courselle devant des oliviers.</em>
Diversification viticole en Gironde : « Je compte étendre ma plantation d’oliviers, simples à cultiver, à 2 hectares »

Le Château Thieuley, en Gironde, a planté des oliviers à la fin des années 2000. Marie Courselle, la cogérante, nous livre les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole