Aller au contenu principal

provence
Bientôt une modification du cahier des charges pour les coteaux d'aix

L’AOP coteaux d’aix-en-provence devrait prochainement déposer des demandes de modification de son cahier des charges à l’Inao. Tout d’abord, cet automne, le syndicat compte transmettre un rapport final d’expérimentation à l’institut, plaidant pour l’introduction du caladoc (croisement entre le grenache et le côt) à hauteur de 10 % maximum de l’encépagement. « Nous espérons que nous pourrons l’introduire en tant que cépage secondaire dans nos vins, tant rouges que rosés, pour la vendange 2018, annonce Didier Pauriol, président du syndicat. C’est un cépage peu sujet à l’oïdium et au mildiou et pas du tout sensible ni à la coulure, ni au botrytis. Il nous permettrait de mieux maîtriser notre production, tout en étant plus respectueux de l’environnement. » À l’heure actuelle, une trentaine d’hectares sont plantés en caladoc sur l’aire d’AOP. Mais ils sont vinifiés en IGP ou sans IG.

Verdissement en vue

Autre évolution du cahier des charges à venir : l’intégration de mesures agro-environnementales. Une commission technique, commune aux côtes de provence et aux coteaux varois planche sur le sujet et devrait aboutir courant 2018. L’idée serait d’introduire des pratiques déjà majoritairement employées, telles que l’enherbement des tournières ou l’absence de désherbage chimique en plein.

Des ventes en hausse

À l’instar de toute la Provence, l’appellation coteaux d’aix-en-provence se porte bien. Ses sorties commerciales ont augmenté de 13 % en trois ans, tirées par le succès des rosés, mais aussi par la reconnaissance qualitative de ses rouges. Ces derniers représentent 12 % de la production, mais sont majoritairement écoulés sur des marchés à forte valorisation, tels que les cavistes, les circuits spécialisés, la vente au caveau ou encore l’export avec le Canada.

Les plus lus

<em class="placeholder">Viticulteur remplissant sa cuve de pulvérisateur avec du cuivre</em>
Cuivre : quelles sont les solutions retirées et restantes en viticulture ?

Cet été, dix-sept produits cupriques utilisables en viticulture ont perdu leur AMM après réexamen par l’Anses. Le point sur…

<em class="placeholder">Anthony Pantaleon, vigneron au Domaine Pantaleon Christian et fils, sur 21 ha, à Saint-Nicolas de Bourgueil, en Indre-et-Loire</em>
En Indre-et-Loire : « Je prends des photos et vidéos au drone pour promouvoir mon domaine viticole sur les réseaux sociaux »

Anthony Pantaleon, vigneron au Domaine Pantaleon Christian et fils, à Saint-Nicolas de Bourgueil, en Indre-et-Loire, a investi…

<em class="placeholder">Lien QRcode permettant de postuler au concours de la meilleure astuce.</em>
Postulez au concours de la meilleure astuce viti-vinicole de Réussir Vigne

La rédaction de Réussir Vigne lance le concours de la meilleure astuce, ouvert du 15 octobre au 15 novembre 2025.…

[Vidéo] En Côte-d'Or : « Le système de protection des vignes de Bienesis est un outil d’avenir »

Une toile qui se déplie pour protéger les vignes des aléas, c’est le dispositif imaginé par l’entreprise Bienesis et que teste…

<em class="placeholder">Mikaël Bouscari, vigneron coopérateur </em>
Dans l'Hérault : « Le drone peut détecter les fils cassés et les fuites de goutte-à-goutte dans mes vignes »

Mikaël Bouscari, vigneron coopérateur à Servian, dans l’Hérault, a un petit drone de loisir, qu’il emploie également sur son…

<em class="placeholder">Porte-outil Köppl travaillant dans les vignes</em>
Pourquoi le motoculteur trouve sa place dans les vignes

Léger et économique, le motoculteur porte-outils répond à certaines situations viticoles, notamment aux vignes étroites,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole