Aller au contenu principal

Une filière bretonne avicole en croissance

La filière avicole bretonne a retrouvé de l’allant, à tous les maillons de la chaîne.

poulet lourd jeune sur litière de copeau
© A. Puybasset

 Après une longue phase de restructuration avant 2019, l’accouvage « connaît de nouveaux mouvements et investissements », a expliqué Delphine Sheck, chargée de mission économie-emploi à la chambre régionale d’agriculture de Bretagne, lors de l’AG d’Univol. Le secteur de la volaille représente 22 % des tonnages d’aliments du bétail en Bretagne. Il continue de se restructurer, entraînant la recomposition du paysage industriel avec « moins d’usines 'mais' une meilleure logistique et davantage de mutualisation »

La production est soutenue depuis plusieurs années et les abattages bretons (487 000 tonnes) progressent. Ils ont gagné l’an passé 1,5 % en tonnage, toutes volailles confondues et 2,4 % en poulet. Ils s’inscrivent dans ce qu’Arnaud Delaby, directeur général de Galliance appelle « la poulettisation de la consommation ». Il ne s’agit pas d’un feu de paille, mais bien d’une croissance durable, en particulier pour la viande de poulet dont la consommation a gagné 10,6 % en cinq ans (2019-2024), selon l’Anvol. « Le poulet lourd est devenu la bête à viande de la volaille qu’était la dinde jusqu’à présent », poursuit Arnaud Delaby. Reste que le poids de l’importation demeure toujours fort (48 % de la consommation de poulets est importée). Mais avec la chute de la vente de poulets prêts à consommer (Pac) tombée de 52 % à 15 % entre 1988 et 2024, le poulet lourd – une spécificité bretonne – particulièrement adapté à la découpe a de l’avenir devant lui.

Rédaction Réussir

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Bourdon a réussi à aller au bout de son projet et peut être fier du résultat !</em>
En Bourgogne, Nicolas Bourdon s’est installé à tout prix en poulet 
À Sergines, près de Sens dans l’Yonne, Nicolas Bourdon a mis presque six ans pour concrétiser un projet de 1 800 m² de…
<em class="placeholder">Les deux frères, Lionel et Xavier Rivoal, âgés de 40 et 36 ans, introduisent avec un préau une différenciation Bien-être dans leur élevage déjà diversifié ...</em>
"Nous avons choisi une ventilation adaptée à notre poulailler avec préau"
Éleveurs de dinde à Plouvien dans le nord du Finistère, Lionel et Xavier Rivoal ont construit un préau en rénovant leur…
<em class="placeholder">Patrice Labrosse, président de la CPASL : « Nous produisons un produit plus haut de gamme qui n’est pas plus rémunérateur. »</em>
"Nos canards « bien-être » sont élevés sur sciure"

La coopérative CPASL a lancé en 2015 une production de canards de Barbarie sur litière avec jardin d’hiver. Elle mise…

<em class="placeholder">« Inné ne veut pas dire automatique, précise Amandine Cosnard. C’est bien la situation et l’évaluation que l’animal en fait qui va permettre de générer tel ou ...</em>
"Comprendre le comportement des canards de Barbarie aide à identifier les leviers d'amélioration en élevage"

Comprendre le comportement du canard de Barbarie à partir du mode de vie de ses ancêtres en milieu naturel peut permettre d’…

Maïsadour programme plus de 4 millions de volailles en plus d'ici 2029

La coopérative Maïsadour annonce, dans un communiqué du 28 avril, un « soutien financier inédit » à ses adhérents…

Galliance investit dans son site de Languidic pour concurrencer le poulet lourd importé

A Languidic dans le Morbihan, Galliance du groupe Terrena investit dans son site d'abattage et de transformation pour…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)