Aller au contenu principal

Un impact de la cétose subclinique estimé à 60 %

La prévalence a été mesurée sur 6 746 vaches.
La prévalence a été mesurée sur 6 746 vaches.
© A. Conté

La cétose subclinique reste une pathologie sous-estimée en France. Afin d’estimer son importance, le laboratoire Elanco a réalisé une étude auprès de 633 élevages dans une quarantaine de départements : des élevages en suivi repro avec en moyenne 95 vaches en lactation. Des mesures de corps cétoniques (BOH sanguin) ont été réalisées par le vétérinaire lors de ces suivis sur les vaches en début de lactation. Ont été considérées en cétose subclinique les vaches ayant une concentration de BOH sanguin supérieure ou égale à 1,2 mmol/l. Seuls les élevages où au moins 10 vaches ont été testées ont été retenus. 

Des résultats reposant sur 464 élevages

Au final, la prévalence française mesurée repose sur les résultats de 464 élevages et 6 746 vaches : elle s’élève à 31 %. « Or, une étude montre qu’une mesure de prévalence réalisée avec une analyse unique par vache sous-estime grandement l’incidence réelle : elle serait égale au double de la prévalence mesurée, souligne le laboratoire. L’incidence réelle de la cétose subclinique en France peut donc être estimée à 60 %. »

La prévalence intra-élevage varie de 0 à 100 %. Dans 74 % des élevages, plus de 15 % des vaches sont en cétose subclinique, 15 % étant considéré comme le seuil d’alerte devant déclencher la mise en place de mesures correctrices. Et dans 22 % des élevages, ce sont plus de la moitié des vaches qui sont atteintes de cette pathologie.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Le vétérinaire et l&#039;éleveur lors d&#039;un suivi reproduction du troupeau</em>
« Le suivi repro avec le vétérinaire est une porte d’entrée pour gérer la santé du troupeau »
Thierry et Claudine Jaguelin, éleveurs en Mayenne, sont engagés avec leur vétérinaire dans un suivi repro avec un forfait aux 1…
<em class="placeholder">Benoît Le Gal et Antoine Le Morvan, éleveurs de vaches laitières en Ille-et-Vilaine</em>
« Avec la race pie rouge, nous dégageons de la marge avec des vaches laitières rustiques, en Ille-et-Vilaine »

Au Gaec Ker Saout Ru, en Ille-et-Vilaine, Benoît Le Gal et Antoine Le Morvan ont troqué les vaches prim’Holstein contre des…

Hugo Barraillé et Florian Gibaud, deux éleveurs assis devant des bottes de paille
Installation : « J’ai trouvé mon associé grâce à la page Facebook des producteurs de lait »

Florian Gibaud du Gaec à l’étable du Mézenc en Haute-Loire a recherché avec méthode un associé pour remplacer son père. Il…

<em class="placeholder">courbe de l&#039;évolution du prix 12 mois glissants du lait bio en France, en Allemagne et en Autriche</em>
Prix du lait bio : pourquoi l'Allemagne fait mieux que la France ? 

Les transformateurs laitiers payent mieux les éleveurs bio en Allemagne qu'en France. En magasin, le prix d'un litre de lait…

<em class="placeholder">vétérinaire et éleveur lors d&#039;une prescription en élevage bovin</em>
« En binôme avec notre vétérinaire, nous jouons la carte du préventif pour les veaux dans les Côtes d’Armor »

Le Gaec Saint Patern, dans les Côtes-d’Armor, a noué une relation de confiance avec son vétérinaire. Les associés n’attendent…

<em class="placeholder">Aire d&#039;attente construite en portique bipente dans un bâtiment pour vaches laitières </em>
Stress thermique : comment limiter la surchauffe à la traite ?

Une ventilation optimale du bloc traite est essentielle en période chaude. Mieux vaut y penser dès la construction. Des…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière