Aller au contenu principal

Santé animale : vers une refonte de la politique sanitaire

L’objectif des Assises du sanitaire animal est de privilégier « une approche davantage axée sur l’anticipation et la prévention des maladies », explique le ministère de l’Agriculture. Le message est clair : face à la multiplication des épizooties, couplée à des finances publiques tendues, l’organisation sanitaire actuelle doit évoluer.

<em class="placeholder">Vaccination en élevage bovin.  Pistolet, seringue et flacon de vaccin pour vache laitière. Produit vétérinaire. Santé des animaux.</em>
© Réussir SA
[Edito] 

« Les crises sanitaires ne risquent pas de s’arrêter demain, il nous faut nous organiser autrement », a rappelé Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, lors de l’assemblée générale de la FNPL, le 9 avril. La multiplication des maladies animales, couplée à des finances publiques tendues, ne permet plus de maintenir l’organisation sanitaire actuelle.

Lancées le 30 janvier 2025, les Assises du sanitaire animal se poursuivront jusqu’à la fin de l’année. Objectif affiché : « définir collectivement l’organisation sanitaire de demain, adaptée aux nouveaux risques exposant les élevages ». La méthode : mettre en place des contrats sanitaires de filière, qu’il convient encore de définir.

La question du financement est au cœur des débats. Et avec elle, celle de la gouvernance. La FNSEA plaide pour un rôle renforcé du fonds sanitaire professionnel du FMSE, avec une équation simple : si les éleveurs payent plus, ils doivent avoir leur mot à dire. « Si l’État nous dit qu’il ne va pas pouvoir accompagner pour des raisons budgétaires, si ce sont les éleveurs qui paient, alors la gouvernance ne peut pas revenir à d’autres », résume, à nos confrères d’Agra, Laurent Saint-Affre, en charge du sanitaire à la FNSEA.

Vacciner ou ne pas vacciner ?

De leur côté, les GDS souhaitent que les décisions, prises par un comité restreint, soient avant tout guidées par le sanitaire, davantage que par l’économique. « Par le passé, nous avons surtout utilisé la vaccination en vue d’exporter plutôt que pour protéger les animaux », illustre Christophe Moulin, président de GDS France.

La question vaccinale va d’ailleurs être décisive. Deviendra-t-elle obligatoire quand un vaccin est disponible ? Conditionnera-t-elle une éventuelle indemnisation ? Les réponses sont à venir.

Les plus lus

<em class="placeholder">camion de collecte dans une usine de transformation laitière</em>
Signal d’alerte sur le prix du lait payé aux éleveurs 

La FNPL et Sodiaal s’inquiètent des répercussions sur le prix du lait français, de la chute des prix du beurre et de la…

<em class="placeholder">Vache laitière au robot de traite.</em>
Sept conseils pour faciliter l’adaptation des génisses à la traite robotisée
Les premiers passages au robot de traite demandent patience et accompagnement. Un peu d’anticipation et quelques astuces vous…
<em class="placeholder">Pierre, François, Delphine et Simon Bouvier, éleveurs laiiters</em>
« Nous voulons produire le plus de lait possible avec 100 vaches maximum, dans l’Allier »

Au Gaec des Guillemins dans l’Allier, les deux associés cherchent à augmenter la productivité par vache en maintenant le…

<em class="placeholder">« Nous avons choisi d’investir pour disposer d’un outil performant et faciliter la transmission » expliquent Régis et Valentin Landais. </em>
« Nous avons investi dans un outil moderne et rentable sur notre élevage laitier en Loire-Atlantique »

Le Gaec de la Vinçais, en Loire-Atlantique, a choisi de s’équiper pour disposer d’un outil moderne et performant et faciliter…

<em class="placeholder">Pulvérisateur ultralocalisé Ara d&#039;Ecorobotix traitant des rumex dans un prairie</em>
« Nous avons traité les rumex en localisé sur 1 400 hectares de prairie »

En Normandie, la Cuma La Pratique fait le bilan d’une année de désherbage ultralocalisé des rumex et chardons avec le…

<em class="placeholder">Aymeric et Eric Gérard conduisent les génisses au robot deux fois par jour pendant une semaine au début de leur lactation.</em>
Robot de traite : « Nous faisons tout pour minimiser le stress des primipares, en Ille-et-Vilaine »
Au Gaec du grand Fleuré, en Ille-et-Vilaine, les associés habituent une quarantaine de génisses au robot de traite en cumulant…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière