Aller au contenu principal

Pris en tenaille en 2022, le marché de l’œuf bio se redresse

  En 2022, le secteur de l’œuf bio a subi l'effet ciseau délétère d’une hausse de ses coûts de production et d’une baisse de ses achats. Le réajustement des opérateurs se traduit par un retour à un nouvel équilibre depuis plusieurs semaines.

La boîte de six oeufs Bio bretons à moins de 3 euros durant l'été 2022
© P. Le Douarin

L’ascension de l’œuf bio a été spectaculaire depuis 2018, avec la création de 625 élevages qui ont fait croître la production de 46 % en trois ans.

La crise Covid avait relativement maintenu la demande, mais depuis fin 2021, les achats connaissent un fort ralentissement, accentué par l’inflation et le recul du pouvoir d’achat.

 

 

Dans un premier temps, les opérateurs ont pu réduire l’offre par le déclassement commercial en mode plein air, puis par un gel des installations et la reconversion temporaire d’élevages vers du plein air.

D’après l’Itavi, le secteur était excédentaire de plus de 1 million de poules pondeuses en 2022, soit 10 % de la production. En 2023, le marché commence à retrouver son équilibre, mais les coûts de production augmentent plus vite que pour les autres modes d’élevage.

 

 

L’obligation de l’aliment 100 % bio – au lieu de 95 % – vient impacter le secteur. Elle a des conséquences importantes sur le prix des poulettes et sur le nombre d’œufs conditionnables par poule.

Pour le moment, l’Itavi manque de recul sur l’impact de la réglementation, mais les premières estimations sont celles d’une hausse des coûts supérieure à 25 %, en sortie de centre de conditionnement.

Après la sévère correction de l'offre, le marché est reparti vers un nouvel équilibre au cours de ce début année.

 

 

Les plus lus

L'élevage alternatif est devenu dominant, mais la cage résiste très bien au delà d'un atelier de 50 000 poules.
Recensement agricole en volailles : La poule pondeuse a le vent en poupe

L’évolution des modes de production sous la pression du bien-être animal s’est traduite par une mutation structurelle…

Foie gras : Delpeyrat va fermer deux abattoirs de canards

Delpeyrat va fermer ses abattoirs de canards gras de La Pommeraie-sur-Sèvre (85) et de Vic-Fezensac (32). Cette décision vise…

Jérôme Perrodin avec son épouse Linda : « J’ai opté pour un système de volière qui incite les poulettes à circuler verticalement mais aussi horizontalement, et ceci ...
« Ma volière favorisera la mobilité en 3D des poulettes »

Jérôme Perrodin a investi dans un bâtiment neuf pour poulettes futures pondeuses d’œufs bio, équipé d’une volière facilitant…

Anis Farhat, directeur d’exploitation de Taissir, entouré de Fabrice Poisbeau et de Guirec Rollando, de Sodalec Distribution : « La filtration d’air a largement ...
En Tunisie, des poules pondeuses sous air filtré pour en finir avec les salmonelles

Filtrer l’air des bâtiments de poules pondeuses de l’entreprise tunisienne Taissir a été une mesure sanitaire clé pour enrayer…

Avec l’IA, Jean-Luc Martin compte passer de la correction des dysfonctionnements des bâtiments d’élevage au copilotage de leur conduite par l’éleveur.
Big Data : Tell Élevage vise la supervision des poulaillers avec l’intelligence artificielle

La start-up Tell Élevage prévoit d’utiliser l’intelligence artificielle (IA) pour créer un outil de conseil au pilotage en…

Poulets chez un éleveur d'Univol équipé en lumière naturelle en 2018. En 2025, la moitié des poulaillers sera en lumière naturelle.
Bretagne : L’organisation de producteurs avicoles Univol accélère dans le poulet lourd

Le groupement breton des producteurs de volailles de chair Univol a conforté en 2023 son projet stratégique vers le poulet…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)