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Fruit Attraction 2019
Princesse Amandine s’implante en Espagne

Par un contrat de concession de marque mais aussi de plantation, la variété compte bien s’implanter sur le marché ibérique. Elle devra pour cela y créer le segment chair ferme.

De gauche à droite : Alfonso Sáenz de Cámara Barrón (directeur général de Udapa), président de l’association Princesa Amandine Ibérica;José María Zalbidea, secrétaire général de Fepex;Francisco Moya (directeur général de Négonor), président du groupe de travail France-Espagne Princesse Amandine; présentent Princesa Amandine Ibérica à Fruit Attraction.
© Julia Commandeur - FLD

Le projet avait déjà été présenté à Fruit Attraction l’an dernier (lire ici). Un an après, jour pour jour, le 24 octobre, l’association a officiellement été lancée sur ce même salon. Elle s’appellera finalement Princesa Amandine Ibérica et réunit quatre entreprises des marchés ibériques : Ibérica de Patatas (basée à Madrid), Zamorano (Barcelone), Udapa (Pays Basque), et la portugaise Campotec (Lisbonne). « Nous voulons être dans cinq ans une variété reconnue des consommateurs, avec un positionnement de produit de qualité mais d’utilisation quotidienne. Nous partons de zéro : le segment chair ferme n’existe pas en Espagne », rappelle Alfonso Sáenz de Cámara Barrón (Udapa), président de Princesa Amandine Ibérica.

Un gros dispositif de communication va être mis en place, à la fois envers le consommateur mais aussi les distributeurs, sur la marque Princesse Amandine mais aussi sur le segment chair ferme : télévisions nationale et régionales, médias spécialisés, chefs de rayon… Le budget n’a pas été dévoilé, mais il s’agit « d’un vrai investissement, et l’association française cofinance ».

En plus du contrat de concession de marque, les entreprises françaises ont accordé un contrat de concession de production. Un volume ibérique maximum sera fixé. Quelques plantations test ont été réalisées cet été. « C’est la première fois qu’on ouvre la possibilité de produire Princesse Amandine ailleurs qu’en France. Mais une production locale fait partie des attentes sociétales », insiste Francisco Moya. Et Guy de Foucaud (Pom’Alliance), président de Princesse Amandine, de conclure pour FLD : « L’association française sera très vigilante quant au développement de la marque et de la production en Espagne et Portugal. C’est aussi un test sur le modèle (une association nationale et une production locale). Nous verrons ensuite si nous continuons à développer Princesse Amandine sur de nouveaux pays et selon quel modèle. Nous avons notamment engagé un dialogue en Allemagne et en Scandinavie ».

« Nous serons très vigilants sur le développement de la marque et de la production en Espagne et Portugal ».

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