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Poule pondeuse : L’indemnisation de l’ovosexage revue à la baisse

Le prix versé aux couvoirs pour financer l’ovosexage des œufs incubés de poules pondeuses brunes sera bientôt revu à la baisse.

à gauche, plus foncé un poussin mâle qui était euthanasié avant 2023, à droite une future pondeuse.
à gauche, plus foncé un poussin mâle qui était euthanasié avant 2023, à droite une future pondeuse.
© CNPO/Adocom

L’élimination des poussins mâles, frères des poules pondeuses brunes d’œufs de consommation, est interdite depuis le début de l’année 2023. Elle concerne environ une quarantaine de millions de poussins.

Lire aussi : La filière œuf au rendez-vous de l’ovosexage

Estimé à 1,11 euro par poulette commercialisée, le prix de la prestation d’ovosexage versée aux couvoirs commercialisant ces poulettes de souches brunes va être prochainement abaissé. Ce nouveau montant n’a pas encore été divulgué par FranceAgriMer qui termine son étude des coûts réels.

En novembre 2022, la filière des œufs avait signé un accord interprofessionnel consistant à répercuter le coût de l’ovosexage au consommateur final. Pour 100 œufs achetés, la grande distribution verse 0,59 € à son fournisseur qui doit les reverser au CNPO. L’interprofession rétrocède au couvoir 1,11 euro par poulette sexée commercialisée. Ce dispositif obligatoire court jusqu’à fin 2024.

Par ailleurs, des contrôles sont diligentés dans les centres de conditionnement, car tous ne reverseraient pas à l’interprofession (CNPO) la contribution de 0,59 centime par œuf acheté en GMS.

L’interprofession demande que l’ovosexage soit étendu à toute l’UE, seule la France et l’Allemagne le pratiquant pour l’instant, l’Italie l’ayant annoncé pour 2027.

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