Aller au contenu principal

Classement des carcasses
Uniporc généralise l’Image Meater

Le classement des carcasses par camera remplace à présent dans la quasi totalité des abattoirs de la zone Uniporc le procédé CGM.

L’Image Meater, appareil compact monté sur la chaîne, ici chez Gad à Lampaul Guimillau.
L’Image Meater, appareil compact monté sur la chaîne, ici chez Gad à Lampaul Guimillau.
© Réussir Porcs

A près plusieurs années de recherche (voir Réussir Porc, mai 2011), Uniporc Ouest vient d’achever la mise en place du procédé de classement Image Meater dans 18 abattoirs de sa zone, les cinq plus petits étant les seuls à conserver le système de classement CGM. Le procédé repose sur l’imagerie qui permet d’obtenir onze mesures précises de la carcasse, ces mesures entrant dans l’équation pour l’établissement du classement. « Concrètement, cela ne changera rien pour les éleveurs, la corrélation entre la lecture CGM et l’Image Meater aboutissant aux même résultats. Tout au plus peut-on s’attendre à, une très légère amélioration de la moyenne de la plus value de + 0,2 c/kg », précise Pascal Le Duot.L’objectif annoncé dès le début des travaux d’Uniporc est double : adopter une méthode non-invasive pour des questions sanitaires, et diminuer le personnel, « principale charge de fonctionnement d’Uniporc ». Ce qui est fait. Ainsi, si Uniporc comptait 105 collaborateurs il y a six ans, ils ne sont plus aujourd’hui que 70. Une première vague de départs en retraite avait permis de supprimer 17 postes avec l’arrêt de la lecture du G1 en 2008. Aujourd’hui, au lieu de trois postes en abattoir, deux resteront : un pour l’identification de la carcasse, l’autre pour la gestion des classements, le poste « lecture » étant désormais inutile puisque la caméra s’en charge. Pour l’éleveur, le changement sera seulement perceptible sur le bordereau Uniporc, où les mesures G2 et M2 par sexe disparaissent pour être remplacées par un G3 et un M3. Le CGM restera toutefois encore opérationnel dans les abattoirs pour classer les carcasses dérivées en observation sanitaire (soit environ 5 % des carcasses), qui sont écartées avant la lecture par Image Meater. p

Les plus lus

<em class="placeholder">David Le Lay éleveur dans le Finistère</em>
« J’investis dans l’élevage de porc de demain »

David Le Lay en est persuadé. C’est maintenant qu’il faut construire l’élevage de demain. Un élevage décarboné, doté d’un…

<em class="placeholder">OPHELIE CHARTIER ELEVEUSE DE PORCS EN MAYENNE CHEFFE D&#039;ENTREPRISE SELECTION NUCLEUS</em>
« J’ai les mêmes capacités qu’un homme pour conduire un élevage de porcs»

Non issue du milieu agricole, Ophélie Chartier s’est installée seule à la tête d’un élevage de 165 truies, à Cigné en Mayenne…

Sylvie Roudaut, éleveuse de porcs en Ille et Villaine
« Moi et mon mari avons des compétences complémentaires sur notre exploitation porcine »

Associée avec son mari sur leur élevage en Ille-et-Villaine, Sylvie Roudaut exerce son métier de chef d’exploitation en…

<em class="placeholder">L&#039;étude de la chambre d&#039;agriculture et d&#039;Evel&#039;up démontre qu&#039;une augmentation de 37% de la taille moyenne des cheptels permettrait de compenser la baisse des installations ...</em>
Maintenir la production porcine bretonne par une augmentation de la production par éleveur : utopie ou réalisme ?
La baisse de la production porcine bretonne constatée depuis 2008 n’est pas inéluctable. Une étude réalisée par la Chambre d’…
<em class="placeholder">Ténor, un verrat Piétrain plus compétitif</em>
Ténor, un verrat Piétrain plus compétitif

Nucléus a lancé au Space son nouveau verrat terminal Ténor.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)