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GIE SVP
Réduire les importations de soja en Bretagne

De gauche à droite : Yves Nicolas (Eureden),Stéphane Deleau (Valorex), Alexandra Klouytten et Henri Tromelin (Tromelin nutrition).La nouvelle usine Tromelin de Plounéventer est un outil polyvalent de traitement thermique des graines de lin et protéagineux. © C. Pape
De gauche à droite : Yves Nicolas (Eureden),Stéphane Deleau (Valorex), Alexandra Klouytten et Henri Tromelin (Tromelin nutrition).La nouvelle usine Tromelin de Plounéventer est un outil polyvalent de traitement thermique des graines de lin et protéagineux.
© C. Pape

La Bretagne importe 95 % des protéines nécessaires pour nourrir ses animaux d’élevage. Unis au sein du GIE Services de valorisation des protéines, Eureden, Tromelin nutrition et Valorex sont décidés à inverser la vapeur. Ils se sont associés pour relancer la culture des légumineuses à graines et les valoriser en nutrition animale, grâce à un procédé unique de cuisson. La coopérative Eureden va contractualiser 1 000 hectares de féverole (à au moins 215 €/t) et de pois, et relancer des essais. Valorex a mis au point le traitement des graines. Le fabricant Tromelin nutrition vient d’investir plus de 3 millions d’euros dans un nouvel outil pour utiliser cette technologie. Cette démarche de filière tracée devrait être confortée par le nouveau plan protéine encourageant les initiatives visant à réduire le soja d’importation. « Notre démarche est inédite, souligne Stéphane Deleau, directeur général de Valorex. Nous voulons rendre la France moins dépendante en protéines végétales et sommes prêts à nous développer à l’échelle nationale. » Le GIE lorgne aussi du côté de l’alimentation humaine, « où tout reste à construire ».

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