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L’UGPVB veut plus de budget pour les programmes opérationnels

L’Union des groupements de viande de Bretagne (UGPVB) réclame de l’État que l’enveloppe des programmes opérationnels de la prochaine Pac soit rehaussée pour retrouver de la compétitivité, ont fait savoir ses représentants lors de son assemblée générale, le 2 décembre à Saint-Pol-de-Léon, dans le Finistère.

Michel Bloc'h, président de l'UGPVB. «Nous voulons obtenir des financements des programmes opérationnels de la nouvelle Pac.»
Michel Bloc'h, président de l'UGPVB. «Nous voulons obtenir des financements des programmes opérationnels de la nouvelle Pac.»
© D. Poilvet

Pour l’UGPVB, la compétitivité est clairement un enjeu de souveraineté alimentaire. Les programmes opérationnels sont des dispositifs de la Pac qui permettent aux organisations de producteurs (OP) et associations d’OP de cofinancer avec l’Europe des projets sur trois à cinq ans. Les sujets visés concernent l’amélioration de leur stratégie commerciale (marques, cahiers des charges, outils de gestion de crise…), l’orientation de leurs pratiques en matière d’environnement et de bien-être animal, ou encore le développement de projets de recherche expérimentale, etc. Dans la nouvelle Pac (2023-2027), la Commission européenne permet aux États membres de disposer d’une enveloppe dédiée aux programmes opérationnels correspondant au maximum à 3 % du premier pilier. Or, la France a fait le choix de la limiter à 0,5 %.

Conforter l’organisation de la production

Dans le Grand Ouest, les AOP Porc Grand Ouest, Poplait et Cerafel (légumes) ont communiqué ensemble il y a quelques mois pour dénoncer le manque d‘envergure de l’ambition française dans son PSN (Plan stratégique national, déclinaison française de la Pac), qu’elle a remis à la Commission européenne. L’UGPVB demande aujourd’hui de « maintenir l’engagement pris sur 0,5 % du premier pilier en 2024 pour l’augmenter progressivement à 1 % en 2025, 2 % en 2026 jusqu’à 3 % en 2027 ». Une disposition qui permettrait à la France de conforter l’organisation de sa production pour consolider sa souveraineté alimentaire au travers de projets portés par les producteurs. Car les filières d’élevage du Grand Ouest, du moins celles représentées par l’UGPVB (porc, bovins, poules pondeuses) craignent de voir leur potentiel de production rogné par les crises qui se succèdent.

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