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Le porc très impacté par la révision de la directive IED

Appliquée en l'état, le projet de révision de la directive sur les émissions industrielles (IED) risque de fortement menacer l’élevage de porc.

Le porc très impacté par la révision de la directive IED
© A. Puybasset

Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus le 29 novembre à un accord sur la directive IED. Le seuil à partir duquel les exploitations porcines sont soumises aux obligations européennes IED a été fixé à 350 UGB (unité gros bovins).

Cela correspond approximativement à un élevage naisseur-engraisseur de 120 truies, un engraisseur spécialisé de 1 167 places ou un naissage spécialisé de 700 truies. Actuellement, cette directive concerne uniquement les élevages soumis à autorisation (750 truies ou 2 000 places de porcs de plus de 30 kg), les obligeant à avoir recours aux « meilleures techniques disponibles » pour limiter leurs émissions. 

Lire aussi : « Avec la directive IED, le rouleau compresseur anti-élevages familiaux est en marche »

Selon les estimations de l’UGPVB, deux tiers à 80 % de la production de porc bretonne seraient concernés par la révision de la directive (contre 30 % actuellement), soit cinq fois plus d’exploitations en Bretagne. Cet accord provisoire, qui devrait être ratifié début 2024 par les États membres et le Parlement européen, rentrerait en vigueur en 2030.

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