La passion du porc noir de Bigorre
Au pied des Pyrénées, un groupe d’éleveurs fait revivre le porc gascon en montant une filière complète. C’est tout un écosystème qui se développe autour de ce cochon rustique.
Laurent Bonin et Sophie Defis. "Nous avons remplacé les vaches par les cochons noirs et les cultures par des prairies consacrées à l'engraissement."
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D. Poilvet
Les truies mettent bas dans des cases spacieuses sur paille. Elles font naître entre huit et neuf porcelets par portée.
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Jean-Michel Coustalat, président du consortium du noir de Bigorre. "Il y a beaucoup de coteaux qui peuvent être utilisés pour la production de porcs noirs de Bigorre."
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Pierre Sajous, artisant charcutier à Argelès-Gazost. "Le gras du noir de Bigorre est bon pour la santé !"
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La race Gasconne compte aujourd'hui 1 400 truies en production.
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Abattages annuels de porc noir de bigorreEn 2019, la filière a dégagé un chiffre d’affaire consolidé de 15 millions d’euros. Elle fait vivre directement 120 personnes.
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Porc noir de Bigorre
Ils sont une soixantaine d’éleveurs, répartis sur une partie des Hautes-Pyrénées et des départements limitrophes, à croire au renouveau du porc gascon, également appelé porc noir de Bigorre dans cette région. En 1981, l’Ifip ne recensait plus que 34 truies. On en compte aujourd’hui 1 400, qui vont produire en 2020 plus de 10 000 porcs protégés par deux AOP.