Aller au contenu principal

Intégrer l’aliment cochette dans les contrôles mycotoxines

 

Une enquête de DSM réalisée en 2023 montre une prévalence importante en mycotoxines dans l’aliment des cochettes, particulièrement sensibles à une exposition.

 

La cochette fait partie des stades physiologiques sensibles à protéger contre les mycotoxines, au même titre que le porcelet et la truie allaitante.
La cochette fait partie des stades physiologiques sensibles à protéger contre les mycotoxines, au même titre que le porcelet et la truie allaitante.
© A. Puybasset

« L’aliment cochette est souvent le parent pauvre des plans de surveillance et de contrôle des contaminations en mycotoxines. La cochette fait pourtant partie des stades physiologiques sensibles, à protéger au même titre que le porcelet et la truie allaitante », rappelle Laure Rouxel, de DSM. 

Lire aussi : Les mycotoxines peuvent agir sur les fœtus des truies

Une exposition des cochettes aux mycotoxines peut engendrer une perturbation du métabolisme, notamment celui de la vitamine D3 et avoir un impact sur la santé osseuse. Elles agissent comme des perturbateurs endocriniens qui peuvent affecter le développement des organes reproducteurs et impacter le système immunitaire des jeunes animaux.

Lire aussi : Attention au statut en vitamine D des cochettes

Une exposition avérée

Les mesures de contamination en mycotoxines réalisées en 2023 par DSM sur des aliments finis pour cochettes montrent une exposition avérée. « Sur les 95 échantillons analysés en Europe, 72 % étaient positifs, ce qui signifie que le premier seuil de toxicité était dépassé pour au moins une mycotoxine. » La prévalence, surtout élevée pour la zéaralénone (1) (deux tiers des échantillons), les trichothécènes et le déoxynivalénol (DON) (85 %), est associée à des niveaux de contamination élevés. « La surveillance des aliments cochettes est nécessaire, d’autant plus si les aliments sont fabriqués à la ferme. Ne les oubliez pas de les intégrer dans les plans de contrôle mycotoxines ! », insiste-t-elle.

(1) Mycotoxine ayant des effets directs sur la reproduction.

Les plus lus

<em class="placeholder">Le bâtiment est composé de deux salles de 400 places chacune avec un accès extérieur dans une courette semi-couverte.</em>
Un bâtiment d’engraissement en grands groupes de 400 places de porcs et un accès à l'extérieur

Dans le cadre du projet BP 2022piloté par la chambre d'agriculture de Bretagne, un bâtiment d'engraissement alternatif a été…

<em class="placeholder">Les effectifs de sangliers, potentiels porteurs de la fièvre porcine africaine, sont en forte expansion</em>
Les effectifs de sangliers, potentiels porteurs de la fièvre porcine africaine, sont en forte expansion

Le nombre de sangliers abattus chaque année a été multiplié par huit en trente ans.

<em class="placeholder">Sandrine Paybou, &quot;En tant que chef d’entreprise, je me dois d’être prête à faire face à tous les imprévus&quot;</em>
« En tant que gérante, je dois être prête à tout faire sur mon élevage porc»

Gérante d’un élevage de 850 truies naisseur engraisseur dans le Sud Ouest, Sandrine Paybou s’implique à fond dans son métier.…

<em class="placeholder">Estelle et Mathis Talec : « La nouvelle maternité permet de s’adapter à l’évolution de la prolificité des truies et de soutenir les performances de porcelets ...</em>
« Nos choix d’investissements de notre élevage de porcs sont raisonnés sur l’efficacité »

Avec une grande salle neuve de 72 truies en maternité liberté, Mathis et Estelle Talec poursuivent leur objectif d’…

<em class="placeholder">L’enrichissement dans la case (ici de la paille en râtelier) détourne l’attention des porcs et réduit l’importance des morsures. Mais il ne constitue pas une ...</em>
L’arrêt de la caudectomie en élevage de porcs s’accompagne toujours d’une part de caudophagie.

L’arrêt de la coupe des queues des porcelets à la station expérimentale de la chambre d’agriculture de Bretagne s’est…

<em class="placeholder">Biosécurité élevage porc PPA Finistère</em>
«J’ai mis la biosécurité au cœur de mon élevage de porcs»

Frédéric Mésangroas, 44 ans, est éleveur naisseur-engraisseur de porcs à Plouigneau, dans le Finistère. Soucieux de la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)