Incompréhensions sur le décalage des prix du porc avec l’Allemagne et l’Espagne
La période qui a suivi les fêtes de fin d’année et le nouvel an chinois a été propice à une forte reprise des cours dans la plupart des pays européens, sauf en France. Cette situation a abouti à des différentiels de plus de 25 centimes entre la cotation de Plérin et les autres places européennes durant le mois de février et une partie du mois de mars.
Difficile de bien cerner les causes de ces écarts tant les avis sont divergents. Pour certains, la flambée des prix en Allemagne est liée à la baisse du cheptel national, et en corollaire, à la surcapacité des abattoirs qui peuvent valoriser leurs carcasses en Chine. Mais alors, pourqui les abatteurs français n’ont-ils pas le même raisonnement ? D’autres argumentent sur le fait que la production française est majoritairement tournée vers le marché intérieur qui tire les prix vers le bas. Cela n’explique pourtant pas le désintérêt des abatteurs pour les cochons vendus en vif à l’étranger.