Dans la nuit du 24 au 25 janvier 2025, « les locaux d'Evel'Up ont été la cible d'un incendie criminel mené par un commando d'activistes », dénonçait, depuis son compte LinkedIn, Philippe Bizien, président de la coopérative Evel’Up. Celui qui est aussi président de l’interprofession Inaporc pointait du doigt « ces extrémistes qui veulent imposer le chaos en stigmatisant notre agriculture nourricière », soulignant que « la viande de cochon reste la seule en France autosuffisante en volume pour alimenter nos compatriotes ». Pour lui, cet acte est « inacceptable », réclamant au passage « un sursaut politique pour protéger nos paysans, nos éleveurs ».
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Même demande pour l’Union des Groupements de Producteurs de Viande de Bretagne (UGPVB) qui, dans un communiqué du 28 janvier, dénonçait « vigoureusement la gravité de ces faits » et appelait « à une prise de conscience collective ». « Il est impératif de rétablir un équilibre entre le soutien aux agriculteurs et la lutte contre des actes d’extrémisme », ajoutait l’UGPVB, s’adressant aux Pouvoirs publics. A l’instar de la FRSEA et des Jeunes Agriculteurs de la Bretagne, la profession apporte « son soutien à la coopérative Evel’Up, ses dirigeants, ses salariés et ses éleveurs ». Les deux syndicats demandent « que justice soit faite rapidement et que les auteurs soient fermement condamnés ». Pour l’heure, une enquête est en cours.
