Aller au contenu principal

Fanye Meng aide à vendre le porc français en Chine

Fanye Meng, représentant d'Inaporc en Chine."Pour faire des affaires avec un Chinois, il faut d'abord pouvoir devenir ami avec lui."
© DR

Invité à l’assemblée générale du MPB à Plérin le 23 juin dernier, Fanye Meng, Chinois, a expliqué dans un français irréprochable la mission que lui a confiée Inaporc dans son pays, les enjeux de cet « Eldorado » porcin et la façon bien particulière dont les marchés s’y concluent.

Guillaume Roué, président d’Inaporc explique pourquoi commercer avec les Chinois exige de comprendre parfaitement leur fonctionnement, tisser des liens quasiment « amicaux » avec les futurs clients, un préalable à toute signature de contrat… Ce qui est impossible sans des représentants sur place. D’où le recrutement de Fanye Meng en novembre 2012.

Sa mission consiste à apporter son aide pour toutes les entreprises françaises de la filière porcine souhaitant commercer avec la Chine. Compte tenu de la spécificité de ce marché où, comme l’explique Fanye Meng, le commerce ne peut aboutir que si des liens forts entre les personnes existent, il doit consacrer une bonne partie de son temps à établir des relations fortes avec les décideurs et en particulier les autorités chinoises. Un préalable a priori indispensable pour obtenir des agréments pour les entreprises françaises. Or cet agrément relève d’un parcours du combattant qui peut durer des années. Il suppose avant tout l’agrément du pays, puis celui de l’entreprise après des missions d’inspections sanitaires chinoises auxquelles participe activement Fanye Meng en tant que "facilitateur". De son bureau dans le Nord de la Chine, il est aussi toujours disponible s’il faut aider un exportateur français à débloquer une cargaison bloquée, ou résoudre tout problème, ce qui est impossible sans être sur place.

L’enjeu est considérable au regard des données chiffrées qu’il fournit. Pour satisfaire une demande croissante de viande de porc et malgré le développement d’élevages « industriels », la Chine n’a d’autre issue aujourd’hui que d’augmenter ses importations. Celles-ci sont en effet passées de moins de 250 000 tonnes en 2006 à 1,5 million en 2015. Et 2 millions en 2016 ? Des volumes qui paraissent considérables. Mais le Chinois relativise : 1,5 million de tonnes, cela correspond simplement à un déficit de 1,7 % pour le pays qui consomme 55 millions de tonnes d’équivalent carcasse par an…

Enfin, il affirme que, au-delà des viandes et produits de porcs français, c’est notre savoir-faire en élevage qui est de plus en plus recherché par les acteurs de la filière porcine chinoise, conscients de leur manque de compétences en la matière. Un domaine où il est aussi capable de mettre les entreprises en situation « d’exporter ».

Les plus lus

<em class="placeholder">François Pinsault dans la partie engraissement du bâtiment cochettes : « Ce bâtiment nous permettra de produire sur site 676 cochettes en introduisant seulement 10 ...</em>
« Nous produisons les cochettes pour notre élevage de 1 400 truies »
La SCEA de Bellevue a investi dans un nouveau bâtiment destiné à élever les cochettes nécessaires au renouvellement de son…
<em class="placeholder">« Le silo tour est un investissement structurant » estiment Marie-Pierre Roul, Timothée Roul, 3ème en partant de la gauche, et Emmanuel Chapeau, à droite, ici avec ...</em>
"Avec notre nouveau silo tour, nous augmentons l’autonomie alimentaire de notre élevage de porcs"
À l’occasion d’un agrandissement, le Gaec des Palis a construit un silo tour qui va lui permettre d’optimiser son assolement et d…
<em class="placeholder">Guillaume Toquet, accompagné de Virginie (à gauche), l’ancienne salariée de l’atelier porc, et Clémence qui l’a remplacée, ancienne apprentie.</em>
« L’alternance en élevage de porc, c’est du gagnant-gagnant »

Pendant trois ans, Guillaume Toquet a accueilli Clémence en alternance sur son exploitation porcine. Aujourd’hui bien formée,…

<em class="placeholder">Cédric Lemée et son fils, Martin, maîtrisent parfaitement la phase de détection des chaleurs et des inséminations artificielles.</em>
« Je n’ai jamais eu de bandes de truies à moins de 90 % de fertilité »
Le Gaec La Boulaie obtient des performances de fertilité et de prolificité de haut niveau. Une conduite d’élevage…
<em class="placeholder">Avec sa nouvelle maternité, Clément a pour objectif d&#039;améliorer le bien-être des animaux ainsi que les performances technico-économiques, et réduire la pénibilité du ...</em>
Bien-être animal : « Nous avons investi dans une maternité liberté pour pérenniser l’exploitation »
Installés en 2020, Clément Betard et sa mère, Christine, ont créé une maternité liberté bien-être pour répondre aux normes de…
<em class="placeholder">Dominique Perdrix, éleveur dans le Finistère : « Dans cette opération, nous sommes tous les deux gagnants : le légumier réduit le coût de transport d’engrais et ses ...</em>
« J’ai réduit les volumes de ma station de traitement du lisier de porc»

Sollicité par ses voisins légumiers, le Gaec Ar Maneriou leur fournit depuis trois ans une petite partie de son lisier. Cette…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)