Deux tiers des élevages de porcs enquêtés par Ceva porteurs de coccidies
Une étude réalisée par le laboratoire Ceva montre une forte prévalence du parasite Cystoisosporas suis en élevage. Elle souligne l’importance du protocole de prélèvements pour réussir à le mettre en évidence.

Le diagnostic coccidiose nécessite de prélever des fécès sur les porcelets en deux séries, à une semaine d'intervalle.
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Ceva

Jean Charles Huraux et Emmanuel Vallée (salariés de la SCEA Le Bois), Nathalie Deville (vétérinaire Sanders-Cybelvet), Philippe Soriot (Technicien Sanders).
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SCEA Le Bois
Nathalie Capdevielle et Sophie Brilland, de Ceva santé animale. « Il ne faut pas se focaliser sur les portées diarrhéiques car les pics d’excrétion d’oocystes ne coïncident pas toujours avec les phases de diarrhées."
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A. Puybasset
La prévalence du parasite Cystoisosporas suis (C.suis) responsable de la coccidiose chez le porc est sous-estimée en France. C’est ce que démontre une étude réalisée en 2019 par le laboratoire Ceva dans 11 élevages de porcs n’utilisant pas de toltrazuril, la molécule permettant de prévenir la coccidiose. Deux tiers d’entre eux avaient au moins une portée infestée par ce parasite. Dans quatre de ces sept élevages, la moitié au moins des portées prélevées étaient positives, c’est-à-dire que le nombre d’ookystes par gramme de fécès était supérieur à 500 (1). Sur les 219 prélèvements réalisés au total, un cinquième était positif.