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Cooperl se réfère à la cotation FranceAgriMer

Pour les dirigeants du premier groupe porcin français, le prix payé en 2023 aux éleveurs du groupement a été identique à la moyenne française. Ils s’appuient pour cela sur la cotation nationale établie par FranceAgriMer.

Bernard Rouxel, président (à gauche) et Emmanuel Commault, directeur de la Cooperl : " Le seul prix du Marché du porc français n’est plus lisible car il existe ...
Bernard Rouxel, président (à gauche) et Emmanuel Commault, directeur de la Cooperl : " Le seul prix du Marché du porc français n’est plus lisible car il existe désormais trop de plus-values maison."
© D. Poilvet

Lors de la conférence de presse de la Cooperl qui précédait son assemblée générale du 21 juin dernier, les dirigeants du groupe coopératif lamballais ont soutenu qu’en 2023, le prix des porcs payés à ses adhérents a été strictement le même que celui des autres structures, à 2,28 €/kg de carcasse.

Pour cela, ils ont pris pour référence la cotation nationale établie chaque semaine par l’organisme public FranceAgriMer. Cette cotation nationale est réalisée à partir de cinq cotations régionales pondérées en fonction du tonnage de porcs abattus dans chacune des cinq régions. Elles « sont réalisées à partir d’informations collectées auprès d’un panel d’abattoirs représentant au moins 40 % des abattages de la zone concernée », peut-on lire sur le site internet de FranceAgriMer. « Le panel observé représente au moins 50 % des porcs abattus en France », précise l’organisme public.

« Le seul moyen de comparaison des prix »

Pour Emmanuel Commault, directeur de la Cooperl, « cet indicateur est le seul moyen de comparer les prix payés aux éleveurs d’une structure à l’autre car il tient compte des trois éléments qui le constituent : le prix de base, les plus-values techniques et les plus-values qualité payés aux éleveurs ». Et d’ajouter, « le seul prix du Marché du porc français n’est plus lisible car il existe désormais trop de plus-values maison ». Cette stratégie a été dénoncée lors de l’assemblée générale par les représentants de plus de 300 adhérents opposés à la gouvernance de leur coopérative. « Cependant, tous les points de notre projet ont été désapprouvés par le président », déplore l’un d’eux à nos confrère des Marchés (1). Parmi ces points, le retour au marché du porc français figurait en tête de liste. Les contestataires ne sont pas parvenus à rassembler 10 % d’adhérents pour révoquer le conseil d’administration, comme ils en avaient l’intention. Les quatorze candidats soutenus par le conseil d’administration sortant ont tous été élus ou réélus.

Sur l’ensemble de l’année, le groupement enregistre une contraction de ses volumes de porcs de 6,7 % par rapport à 2022, à 5,078 millions de porcs charcutiers commercialisés. La Cooperl dégage, malgré tout, un résultat positif de 16,4 millions d’euros. Une partie de ce résultat, 6,7 millions d’euros, a été attribuée aux coopérateurs sous forme de parts sociales d’épargne.

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