Aller au contenu principal

Communication : le logo « Le Porc Français » fête ses 10 ans

Cette année, le logo « Le Porc Français » souffle ses 10 premières bougies. En 10 ans, il est devenu un repère « incitatif  à l’achat » pour 86 % des consommateurs.  

Porc, Le Porc Français, Consommation, Logo
Plébiscité par les consommateurs, le logo Le Porc Français n'est pas encore sur toutes les barquettes de jambon.
© V.Gross

Pour fêter les 10 premières années du logo « Le Porc Français », Inaporc, l’interprofession porcine, a commandé une étude au CSA pour en connaitre la notoriété. « Le constat est sans appel », constate Inaporc, puisque 80 % des consommateurs français connaissent le logo et 86 % estiment qu’il les incite à l’achat ! 

Lire aussi : Le Porc Français : qu’impose le nouveau cahier des charges ?

Ces mêmes consommateurs jugent, à 87 %, qu’il est important d’acheter du porc d’origine française. Mieux : 91 % voient dans leur achat de porc français une contribution à « la préservation de la souveraineté alimentaire » et 94 % considèrent que leur choix « contribue à la préservation des élevages en France »

 

« Le Porc Français » : des qualités gustatives reconnues à 91 %

« Le logo ‘Le Porc Français’ présente de nombreux avantages pour la filière porcine et les consommateurs », résume Carole Joliff, éleveuse de porcs à Plougonver (Côtes-d’Armor) et présidente du CRP Bretagne. Elle expliquer : « Pour la filière, c’est l’organisation et la reconnaissance de notre travail quotidien à travers une marque et un cahier des charges ». Un cahier des charges « que tous les opérateurs de la filière doivent respecter pour utiliser le logo « Le Porc Français. Ce référentiel commun est une garantie de l’origine française et du respect des normes, pour chacun des acteurs de la filière jusqu’au consommateur. » Des consommateurs qui, « à 91 %, accordent aussi leur confiance aux qualités gustatives de la production porcine nationale », faisant confiance à 78 % à la traçabilité, et à 78 % aux pratiques des éleveurs.

 

« Le Porc Français », un investissement qui rapporte

C’est Mickaël Guilloux, éleveur de porcs à Astillé (Mayenne) et président du CRP des Pays de la Loire, qui l’affirme : « sur mon élevage, ma participation à la communication LPF (Le Porc Français) s’élève à 400 euros par an : c’est un excellent investissement ! » Pour lui, « plus nous aurons de budget demain, plus nous pourrons promouvoir le LPF. Cela soutiendra la filière porcine française et protégera nos produits face à la concurrence étrangère. D’où l’enjeu des cotisations et l’importance que tous les acteurs concernés y contribuent ». 

Il est vrai que tous les maillons de la filière participent à la promotion du « Porc Français ». c’est notamment le cas de la Cooperl qui, au grand regret d’Inaporc, « ne collecte pas la cotisation correspondante auprès de ses éleveurs » pour contribuer au financement des campagnes de promotion et d’affichage du « Porc Français »., regrette Inaporc. Les éleveurs de la Cooperl « ne peuvent donc pas participer au financement du « Porc Français », ajoute Mickaël Guilloux. 

 

Un investissement à 16 millions d’euros en 10 ans

L’Inaporc a consacré plus de 16 millions d’euros pour faire connaître ce logo « Le Porc Français », depuis son lancement en 2014, même si, comme le rappelle Paul Auffray, éleveur de porcs à Plouvara (22), président de l’Ifip et d’Uniporc, « le logo "Le Porc Français" a 10 ans, mais son origine remonte aux années 90 »

C’est la crise de la vache folle qui, en 1996, a poussé la filière bovine à créer le label VBF pour « Viande bovine française. La profession porcine suit le mouvement en travaillant sur un cahier des charges et un logo VPF (Viande porcine française). 

Dans la foulée, en 2002, Inaporc est créé et le logo VPF trouve sa place dans la grande distribution. « Le logo VPF et, aujourd’hui, le logo « Le Porc Français » garantissent l'origine et la qualité. Ils sont essentiels pour différencier les produits français des produits importés », insiste Paul Auffray. 

 

Les plus lus

<em class="placeholder">David Le Lay éleveur dans le Finistère</em>
« J’investis dans l’élevage de porc de demain »

David Le Lay en est persuadé. C’est maintenant qu’il faut construire l’élevage de demain. Un élevage décarboné, doté d’un…

Sylvie Roudaut, éleveuse de porcs en Ille et Villaine
« Moi et mon mari avons des compétences complémentaires sur notre exploitation porcine »

Associée avec son mari sur leur élevage en Ille-et-Villaine, Sylvie Roudaut exerce son métier de chef d’exploitation en…

<em class="placeholder">L&#039;étude de la chambre d&#039;agriculture et d&#039;Evel&#039;up démontre qu&#039;une augmentation de 37% de la taille moyenne des cheptels permettrait de compenser la baisse des installations ...</em>
Maintenir la production porcine bretonne par une augmentation de la production par éleveur : utopie ou réalisme ?
La baisse de la production porcine bretonne constatée depuis 2008 n’est pas inéluctable. Une étude réalisée par la Chambre d’…
<em class="placeholder">L’abattoir de Montfort sur Meu de Cooperl Viande a investi en 2024 dans un dispositif d’étourdissement au CO2.</em>
Les grands abattoirs de porcs français consolident leur production
Après la crise de 2022-2023, les grands abattoirs du Grand Ouest stabilisent leur production et investissent de manière raisonnée.
<em class="placeholder">L&#039;objectif du Défi employeur organisé par les chambres d&#039;agriculture est de développer les compétences de manager des agriculteurs employeurs.</em>
Employeur agricole : et si le vrai défi, c’était le management ?
À partir de novembre 2025 et jusqu’en mars 2026, les chambres d’agriculture organisent le Défi Employeur, un…
<em class="placeholder">Tous les matins, Dominique et Philippe Gautier prennent leur petit déjeuner avec leurs salariés dans une ambiance conviviale.</em>
Comment ces éleveurs de porcs bretons ont fait évoluer leur exploitation pour fidéliser leurs salariés
Dans leur exploitation porcine, Dominique et Philippe Gautier ont fait évoluer leurs pratiques managériales : vestiaires…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)